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Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
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loup_alpha
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Peut être le fait de sentir son sang, où bien un second souffle, l’Orc se releva précipitamment, il attrapa le cou de Thora des deux mains, le soulevant comme une poupée, il le jeta au sol. Il s’approcha de Thora et se laissa tomber su son ventre, le coude en avant. Il le releva ensuite, l’étranglant d’une main, un sourire vengeur donnait à Thora une vue imprenable sur ses crocs jaunes et acérés. Thora abattit ses bras sur celui de l’Orc pour le faire lâcher prise, il posa sa tête sous celle de l’Orc, il la maintenait de ses mains, et se laissa tomber assit vers l’arrière. La mâchoire de l’Orc encaissa plutôt mal le coup, Thora se releva, il prit les jambes de l’Orc et les tira vers lui, L’Orc perdit l’équilibre et tomba sur le dos. Thora tenait toujours les jambes de l’Orc, il les écarta, et sauta en l’air, il plia les jambes parallèlement au sol, et les tendit avant des les abattre entres celles de l’Orc, qui se plia sous le choc prenant une position proche de l’assise. Thora le coucha d’un saut jambes tendu dans la face de l’Orc. Thora venait d’enchainer tout cela rapidement, l’épuisement se faisait sentir, il vit alors une genre de table en bois, il la prit et la plaça près de l’échelle de la tour, dans l’alignement avec l’Orc, quand il se retourna vers ce dernier, il courait vers lui, Thora s’écarta juste à temps, l’Orc qui ne voulait pas vraiment se prendre la table sauta par au dessus, mais celle-ci était dans sa longueur, sa réception ne fut pas glorieuse et il tomba à genoux face à l’échelle de la tour. Thora en profita, il couru vers une des poutres à un coin de la tour, une fois proche d’elle il arrondit sa trajectoire vers l’extérieur, il attrapa la poutre à deux mains, sauta en se laissant entrainer dans une trajectoire circulaire, qu’il comme prévu finissait dans l’Orc. Les genoux de Thora brisèrent l’échelle, mais surtout la face de l’Orc, ce dernier vacilla, et se laissa tomber sur la table. Thora le considéra un instant, il grimpa sur l’échelle, au dessus de l’endroit qu’il avait détruit de ses genoux, il monta à quelques mètres, regardant l’Orc sur la table, il sauta vers lui, encore une fois en front flip, laissant tomber son dos sur l’Orc, ils traversèrent la table pourtant assez massive. Thora se releva, il commençait à y croire il leva les bras en l’air, recevant une ovation, du publique céleste, les gobelins comptaient «…7…8…9… » ses rêves furent stoppés par un bruit métallique d’un objet qui venait de frapper sa tête. Il tomba en avant, regardant le seau de métal, il le ramassa et se retourna, il couru vers l’Orc qui s’était relevé, il voulait lui éclater le seau sur la tête, mais l’Orc prit Thora dans ses bras, lui serrant le dos, il le souleva profitant de l’élan, tourna d’un quart de tours et fracassa Thora au sol, qui avait tout de même réussit à coincer la tête de l’Orc dans le seau. L’Orc se débattait toujours pour l’enlever quand Thora se releva, il frappa plusieurs fois le sol de son pied, et quand l’Orc fut attiré par le bruit, Thora s’approcha de lui en crabe, et lui envoya un magistral coup de pied dans la face, enfin en l’occurrence dans le seau, l’Orc fit un tour sur lui-même, légèrement courbé en avant. Thora posa sa main sur le seau, il rabaissa la tête de l’Orc, coinçant le seau entre ses cuisses, il sauta en arrière libérant le seau et donc la tête de l’Orc qui tomba au sol s’enfonçant dans la terre. Thora regardait, la foule comptait, les archanges s’apprêtaient à exulter, les Gobelins venait d’arriver à « 10 » ils s’étaient stoppé, un couloir se dégagea derrière Thora, Thora se retourna, c’était donc finit… il s’en alla par le couloir quittant le camp sans être inquiété, les Gobelins le pointaient du doigt, chantant quelque chose se rapprochant de « Iou Seuque ! Iou Seuque ! ». Il avait l’air pathétique, couvert d’ecchymoses, quelques contusions, les habits déchirés, pleins de poussière et de crasse, il boitait, et sentait de plus en plus la douleur, maintenant que le stress du combat était partit. Il se dirigea péniblement vers Grélaga.
Dunamis
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
O.o Pauvre Thora...
J'avais l'impression de me retrouver à regarder (enfin à lire) un épisode de la grande soirée de Catch. Il pauvre garçon s'en ai prit plein la tête, je sais pas comment il est encore vivant... En même temps je sais pas comment les catheur se font pas plus mal quand ils se battent, j'ai mal pour eux des fois!
Bref voilà pas mal du tout!

Je me doutait que t'étais fan de Naheubeuk et reflet d'acide j'ai reconnu une ou deux allusions assez sympathiques aux deux séries! ^^
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Lorien
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Effectivement, ça fait très catch ^^
Pauvre Thora, j'aurais pas aimé être à sa place !
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Oui c'est bien l'effet voulu, un bon match de catch bien méchant ^^
Enfin heureusement qu'il a eut la bière du Nain pour pouvoir continuer.
(Plus que 5 et ça ira moins vite ^^)



Chapitre 6 : Le Retour du héro, où le complot se met en place.
[Astuce pratique : utiliser la métaphore de
l’échiquier qui fait toujours bon genre].



Dans le parc du palais du gouverneur Glodinus, qui pense de plus en plus à l’appeler le palais du roi, ou de l’empereur, du dieu vivant, du guide, enfin un nom un peu plus classe, Glodinus, justement fixait avec émerveillement un Taraxacum Dens-leonis, Makyah vint le retrouver et l’apostropha en ces termes :

- Hey mamour !
- Bien le bonjour ma prune sucrée !
- Ta … ? Euh, oui, j’ai à te parler.
- Quoi donc mon choux d’amour?
- Moui, hum, tu as mangé ?
- Oui mon sucre d’orge, pourquoi ?
- …Pour rien. Donc, j’ai remarqué que ta glorieuses avait recrutés de nouveaux chevaliers…
- Sans doute mon oiseau des îles.
- Et ils ne sont pas tous mariés…
- C’est probable mon p’tit chaton.
- J’peux leur trouver des jeunes vier…épouses !
- Heuu….
- Dit Oui !!! Dit Oui !!! Dit Oui !!! *petits bonds enthousiastes et répétés*
- C’est une excellent idée mon canari en pétale de rose.
- Cool ! Merci.
- Mes tes amies d’hier, elles ne peuvent faire l’affaire ?
- Heu…
- Elles sont mariées ?
- Nan.
- Pas vierges ?
- …Euh disons qu’elles sont mariées, ou qu’elles vont l’être d’ici peu… hi hi.
- D’accord.


Makyah lui fit un bisou sur la joue (le faisant ainsi rougir et sourire niaisement) puis s’en alla, pour s’atteler à sa tache. Mise à part sa supplique sautée et la bise, tout était réel, il faut dire que faire des illusions était de plus en plus épuisant pour elle, et qu’elle aurait bientôt à faire d’immenses efforts d’ici peu. Makyah s’assit à son bureau, elle prit une plume, de l’encre et du papier et inscrivit :

Avis aux jeunes demoiselles de Kasia,
Vous n’êtes pas sans savoir que la puissante et grandissime armée de Glodinus possède bon nombre de glorieux chevalier, et que nombreux sont ceux qui sont adoubés (ou chevaliérisés). Nombre d’entre eux sont jeunes, et vaillants, c’est pourquoi nous avons besoin de jeunes demoiselles vierges pour devenir des femmes de chevalier et ainsi, permettre aux héros de notre peuple d’avoir une descendance, et d’assurer la pérennité de leur noms pour ces temps troublés qui approchent ! En acceptant cette offre, vous deviendrez des femmes de premier plan dans notre société.

Venez nombreuses le deuxième jour de la semaine du garde champêtre à l’aube.
N’oubliez pas qu’il vous faut être jeune, bien portantes et vierges.


Le plan de Makyah était des plus simple, il suffisait de les faire venir au palais, d’en isoler dix-huit (il faut faire trois orbes, et il faut six vierges par orbes, 6+6+6=18), pour les isoler, il n’y aura pas non plus de problèmes, quelques promesses alléchantes, les filles restantes resteront avec les chevaliers, et les choses se feront pour que personne ne se doute de rien. Ensuite, il n’y aura qu’à enfermer les dix-huit, réunir tout ce qu’il faut pour les sacrifices et le rituel si ce n’est encore fait, puis attendre la pleine lune. Et ensuite… ben ce serra le bain de sang selon le rituel et dans les règles de l’art (ce qui doutent que le sacrifice n’est pas un art n’ont jamais vu le sacrifice d’une fourmi albinos par les curton des villes de l’Ouest).

Il est temps de revenir plus à l’Est, à la sortit d’un camp Gobelin, qui reprend lentement son activité alors qu’une forme indicible s’en éloignait lentement. Il est aisé de comprendre qu’entre un camp Gobelin et quelque chose de difforme et d’indescriptible, il est narrativement plus intéressent de se consacré sur la chose. L’ayant déjà sommairement décrit de loin, je vous propose de nous rapprocher, mais pas trop près non plus (on sait jamais, et je n’ai pas un pourcentage très élevé de pertes permises). En se rapprochant, on pouvait voir qu’il s’agissait d’un être, ou d’une créature de forme humanoïde standard, de taille moyenne, bien que vouté. Ses mouvements semblaient inexistants, mais c’est du fait qu’ils étaient très petits, d’autant plus qu’il déplaçait une de ses jambes en la faisant trainer le long du sol. Peut être est-ce les rayons du soleil en cette fin d’été, ou peut être était-ce tout simplement son apparence naturelle, il semblait être gris sale, presque brun à certains endroits. En s’approchant un peu plus, on pouvait se rendre compte qu’il s’agissait bien d’un humain, mais en un bien piteux état. Celui-ci se nommait Thora, il est bien rare de trouver un humain seul aussi loin d’une route ou d’une ville, il ne restait que peu de choses de ses vêtements, des chaussures lacérés, des braies et quelques lambeaux de chemises que flottaient au rythme du vent, laissant parfois partir quelques bouts. Sa singulière coloration venait du fait qu’il avait transpiré en abondances suites à des efforts plutôt intenses, et cela couplé avec la poussière et le sable ambiant sans cesse soulevé par le vent de ces régions que l’énergie chaotique apporté par les peaux vertes avaient rendu arides. Sa tête ne faisait exception, ses cheveux avaient semblait-il concentrer plus de crasse et de poussières, ils étaient mal coiffés (bon ça c’était assez habituel chez lui), gras, poisseux et sales. On pouvait d’ailleurs sentir sa fatigue, son épuisement, car son visage en portait les traits (sous les couches de crasses évidement). Mais son visage portait un autre masque, celui de la souffrance, ce n’était pas tellement du au liquide brulant qu’il lui coulait de la bouche, du nez, et d’une arcade, mais ce qui le faisait souffrir, c’était surtout les coups qu’il avait reçu, les chocs, pendant le combat, il avait réussit à faire plus ou moins abstraction de la douleur, mais une fois le clame revenu, la douleur était revenu de manière foudroyante. À chaque pas, il lui semblait qu’un nouveau muscle le faisait souffrir, chaque pas augmentait sa douleur, à un tel point qu’il se demandait s’il allait mourir, si ce ne serrait pas mieux d’être mort, si quand on est mort on doit marcher autant, tant de questions existentielles qui venait et s’entrechoquaient dans sa tête entre deux relents de souffrance. Il avait du franchir plusieurs collines, c’était pour lui un exercice fort périlleux et atroce, la monté était fort pénible, longue et fastidieuse, et pour la descente, comment dire, il avait ce façon de descendre si particulière, cette manière de descendre une colline propre aux ivrognes qui ont voulu danser la claquette au sommet. Il avait souffert sous le soleil brulant de longues et pénibles heures, tout cela sans vraiment manger, il avait seulement mangé le souvenir du visage de Katagena, il voulait plus que tout la revoir, le paysage aride s’était évanouit, laissant apparaitre de l’herbe, plus douce pour ces pieds, le vent avait une légère senteur agréable mélangeant fleur, eau, et d’autres douceurs, mais comme son air était vicié et corrompus, il ne sentait absolument rien. La nuit tombait lentement, il s’approchait de Grélaga, il le savait, il ne restait plus qu’une colline, il la gravit lentement, presqu’en rampant, il s’agenouilla à son sommet, regarda les murailles de sa ville natale, il tenta de se relever, ma sa jambe faiblit et il s’effondra de tout son long sur le sommet de la colline. Dans le ciel, les nuages des archanges avaient depuis longtemps était remplacés par des charognards, fort heureusement il n’y avait que deux volatiles, et ils ne s’étaient pas encore décidés à fondre sur lui, mais maintenant qu’il ne bougeait plus et qu’il était au sol presque inconscient, ça ne tarderais sans doute plus tellement. Sentant ses forces défaillir au point qu’il n’arrivait plus à se lever, Thora tendit le bras vers la cité, focalisant son esprit sur Katagena, il marmonna :

- Je t’aime…
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Du haut des remparts de la ville, l’ombre de Katagena avait scruté l’horizon presque toute la journée, elle ne s’était jamais autant montré en un jour, pourtant, personne n’avait semblait la remarquer vraiment, à croire que les gens n’arrivent à voir la beauté sous leur nez. Voyant la nuit l’emporté sur le jour, elle baissa la tête emplit de tristesse et de crainte, elle se dirigea lentement vers les escaliers pour redescendre, elle s’arrêta net, ça aurait été plus spectaculaire si elle se déplaçait vite, elle se retourna vers l’extérieur de la ville, son attention était attiré par un point, une ombre sur une colline (inutile de rappeler que c’est la nuit) elle tendit son bras vers ce point et elle sut. Elle descendit, sortit juste au moment ou les gares baissaient la herse, ils s’étaient arrêter pour lui dire de revenir. Elle se retourna, voulant leur dire d’attendre, elle tenta par un geste du bras, que les gardes visiblement ne comprirent pas, ou interprétèrent très mal, quoi qu’il en soit, ils venaient de descendre la herse et se dirigeait vers la salle de garde, car c’était l’heure de l’apéro. Elle coupa à travers champs pour rejoindre cette colline, elle la gravit en silence, et une fois au sommet, elle vit la scène, horrible, qui se déroulait devant elle.
Les oiseaux carnassiers, ces charognards, plantaient leurs becs acérés dans la chair, et les ressortaient dans une petite gerbe de sang accompagné d’un soubresaut du corps inanimé. Le sang du cadavre avait bien coulé, il s’était littéralement fait déchiqueter par les « pioupious charognardis » comme les appelle les gens d’ici pour se moquer des noms pompeux que les vieux sages donnent à tous les animaux. Les yeux de Katagena étaient devenus humides, une larme perlait à son œil au moment ou elle se dit :

- Pauvre hérisson…

Elle tourna la tête pour ne plus assister au spectacle macabre, et c’est alors qu’elle vit Thora, elle s’agenouilla à coté de lui, elle posa ses mains au sol, elle se pencha vers Thora, elle appuya de façons répétés sur son épaule (avec un petit bout de bois trouvé à coté) pour voir s’il réagissait. Comme il ne bougeait pas, elle le retourna sur le dos, une fois cela accomplit, elle s’essuya les mains sur l’herbe. Elle le regarda tristement, se demandant comment elle allait pouvoir l’entrainer jusqu’en ville. Elle le fit rouler à l’aide de son pieds jusqu’au bord de la colline, la pente, et les lois physiques firent le reste, il dévala la pente pour finir sa course, plutôt doucement, dans un doux buisson d’orties. Elle alla ensuite chasser les oiseaux (en courant vers eux, ils ne sont pas très téméraires), elle couvrit le cadavre du pauvre hérisson de terre et de quelques feuilles pour lui donner une sépulture à peu près descente (en même temps, les tombes des hérissons d’habitude sont uniquement composée de la peinture ou le vernis de la roue du carrosse qui les a écrasé sur une route pavée). Elle avait toujours aimé ces petits animaux nocturnes et solitaires, auxquels elle s’identifiait parfois. Elle descendit ensuite la colline, plus doucement que Thora, la descente lui avait fait reprendre ses esprits, il gémissait, sa douleur s’était aussi réveillé (à noté qu’il avait l’esprit aussi vif qu’un mérou au départ d’un 400 mètres haies). Katagena vint à coté de lui, elle le regarda d’un petit sourire malicieux, lui, ne s’était pas rendu compte de ce qui se passait, il avait réussit à s’extirper dans son abris végétal avec une grande envi de se gratter, mais il n’avait pas le force de le faire. Il lui sourit aussi, devinant que c’était elle, dans l’obscurité, alors qu’il était couvert de crasse et de sang coagulé. Il se releva lentement, plus ou moins aidé par Katagena, le couple bancale s’approchait de la cité, voyant la herse refermée, Katagena soupira (intérieurement) et baissa les bras (dans les deux sens du terme), de fait, Thora, amputé d’un appui, vacilla et s’effondra dans un tas de foin se trouvant là fort heureusement pour lui. Katagena se traina jusqu’à la herse, elle frappa sur le fer admirablement mal forgé et clouée selon une loi de probabilité aléatoire mais visiblement fort complexe. Mais, hélas, les seules réponses qui parvinrent à ses oreilles rougis par le froid furent des bribes de chansons paillardes (que je ne retranscrirais pas ici) venant de la salle de garde. Elle revint auprès de Thora qui somnolait paisiblement, enfin, autant que possible pour quelqu’un dans son état, un état proche du pigeon écrasé par un trente-cinq tonnes, genre encastré dans la voie, mais qui vit encore, miraculeusement, enfin si on peut dire ça. Elle se pencha vers lui pour s’endormir à ses cotés. Elle se releva d’un bond juste après l’avoir touché, elle le recouvrit de foin, et une fois satisfaite, elle se coucha sereinement (en tentant de faire abstraction de l’odeur) contre lui. On pourrait croire qu’elle avait fait ça pour éviter qu’il ait froid, mais nan, elle voulait juste faire une couche entre eux deux, la crasse tout ça… Elle pria pour le salut du hérisson mort, et eut une pensée pour tous ceux qui souffrent, puis adressa une prière pour protéger les autres, puis elle trouva le sommeil.


*Zioum voushh plum* Arte… c’est la nuit. Nous sommes au sein même de Grélaga, il est minuit, l’heure du crime. Dans une maison, un homme marche, lentement, sans faire de bruit, la lune dessine son ombre sur les murs au moment ou il passe devant une fenêtre. Il s’approche de sa cible, un léger sourire de satisfaction se forme à ses lèvres. Il ouvre une porte, le plus lentement possible, pourtant elle grince, ça ne l’empêche pas de continuer, toujours aussi sur de lui. Quelques bruits venant d’oiseaux nocturnes lui parviennent, il n’est pas le seul à chasser ce soir. Le vent s’est levé, il pénètre dans les maisons, chasse la chaleur accumulée la journée, ramenant la fraicheur nécessaire pour dormir paisiblement. Il passa une nouvelle porte pour atteindre la pièce où devait se trouver sa cible, il glissait comme une ombre vers celle-ci, il passa par un léger rayon de lumière lunaire, la lame de son couteau brilla un moment, puis il replongea totalement dans l’obscurité, il s’approchait de son but. Il saisit sa proie avec fermeté, elle ne pouvait ni se débattre, ni crier, il était trop tard. L’homme la repoussa contre quelque chose de plus dur, la lame s’approchait, l’homme aussi. Un cri de douleur déchira la nuit. L’homme venait de fracasser… euh, venait de se fracasser le petit orteil contre un meuble. Il n’avait pourtant rien lâché, il mit la lame en contact avec sa cible, et la trancha. Il mangea son bout de saucisson aux noisettes et repartit se coucher.

Alors que l’aube pointait le bout de son nez, que les quelques rayons du soleil parvenait aux cimes des arbres des alentours de Grélaga, commençant leur photosynthèse, la nature commençait à se réveiller lentement, les petits animaux et insectes, partant à la recherche de nourriture. À l’extérieur de la ville, la vie diurne reprend son cours, il n’y a pas de couteaux, juste des champs et de la paille. Par contre, chez les hommes, la vie diurne commence bien plus tard, à part pour les gardes qui n’ont pas le choix et certains insomniaques, car comme vous le savez, spontanément, l’Homme répugne à l’effort et à se lever tôt. Thora dormait dans son tas de foin, toujours paisiblement, le sommeil le gardait de la douleur intense qui l’habitait, il rêvait même, il s’imaginait avec Katagena sous une cascade, il sentait l’eau ruisselé sur son visage, la sensation était vraiment réelle, tellement que ça l’empêcha de dormir, il ouvrit les yeux, il vit Katagena devant lui, quelque chose tomba par terre, il avait entendu un bruit étrange, il redressa la tête, vit le seau anciennement pleins d’eau, froide. Il reposa son regard sur Katagena, celle-ci avait la tête légèrement incliné, voyant le regard de Thora sur elle, et étant donné qu’il avait visiblement comprit, elle ferma les yeux et lui offrit un grand sourire modelant son visage. Thora sourit lui aussi, il faut dire qu’elle a un si beau visage, qu’on ne peut pas vraiment lui en vouloir. Katagena lui tendit la main pour l’aider à se relever, Thora la saisit, il se laissa relever. Puis tout se passa très vite, alors qu’il était à un pied du sol, Katagena le lâcha, mais lui, au même moment, avait décidé de la tirer vers lui pour la faire tomber, seulement, il tira dans le vide et tomba tout seul sur le sol, et le choc fut moins agréable que celui de la veille, il y avait moins de foin, et plus tassé… Cette chute, bien que légère eut pour résultat de rappeler à son cerveau qu’il devait transmettre au reste de son corps qu’il avait mal, ce qu’il fit admirablement bien, Thora eut la réaction adéquate de souffrance expressive. Voyant ce qu’elle venait d’entrainer, Katagena porta immédiatement ses deux mains à son visage devant sa bouche comme quelqu’un qui lâcherait un « Ooooohh », mais en fait pas du tout, elle cachait juste son sourire encore plus énorme qu’avant, et ce qui aurait été, si elle avait eut l’usage de sa voix, un rire assez franc. Mais comme Thora, voulait aussi être fourbe, il ne pouvait pas tant lui en vouloir, il se releva finalement, seul, malgré la main de Katagena et son sourire en coin. Une fois sur ses pieds il passa son bras derrière Katagena, s’appuyant sur son épaule, ils cheminèrent jusqu’à la maison de Thora, Katagena prit des rues dépeuplées, elle ne tenait pas à ce qu’on voit Thora dans cet état, il faut dire que le sang avait ruisselé sur son visage, coagulant, formant des croutes un peu partout.
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Repartons au palais de Glodinus, (je sais bien, on voyage beaucoup, mais bon, ne vous plaignez pas, ce n’est pas vous qui payez le carburant que je sache !) les vierges s’étaient assemblées dans une grande salle de réception, jugée vraiment somptueuses par les jeunes vierges, mais, étant la plupart des paysannes vivant dans le purin le reste du temps, dès qu’on sort un sol, quatre murs et un toit sans trous, c’est déjà bien cossue pour elles. La salle était assez grande, une grande table avait été poussée contre un mur et recouverte d’une nappe blanche couverte de plats et de boisson, à l’opposé, trois personnes dans des costumes colorés mais très mal taillé s’amusaient sur des instruments folkloriques. Les murs étaient blancs, à des intervalles réguliers étaient disposé des chandeliers, et entre ces chandeliers se trouvaient des tapisseries ou des tableaux représentant les victoires de Glodinus (bon faut pas trop regarder le style de peinture, mais plutôt ce que ça représente, enfin l’histoire que ça raconte, même si les victoires présentaient sont pour la plupart surfaites et peu historique, bon le mieux c’est de pas regarder. Les paysannes discutaient entre elles, buvaient, se gavaient de nourriture (ça n’arrive pas souvent) ou discutaient avec les quelques chevaliers présents, depuis un balcon, Makyah, Kouika et Babeth choisissaient les dix-huit futures sacrifiées. Enfin c’est surtout Makyah et Kouika qui les désignaient, Babeth, elle était assises contre la rambarde du balcon et jouait avec une poupée de chiffon, seule souvenir de sa vie avec sa famille, de temps en temps elle se levait pour aller chercher les filles choisit et les emmener dans une pièce à part, elle leur racontait un texte apprit par cœur la veille avec l’aide de Makyah qui avait finit la soirée avec un immense mal de crâne et qui avait à plusieurs reprises eut des envies de meurtre. Babeth alla emmener la dernière, dans la pièce, Sprotch tentait de les séduire avec autant de résultats qu’un calamar qui tenterait d’attraper du savon sur une patinoire, Barbheku, lui testait la virginité des filles avec un sort pas très sympa, mais je préfère ne pas en dire plus. Une fois la dernière confirmation donnée à Babeth, celle-ci retourna auprès de Makyah et Kouika pour leur annoncer toute joyeuse :

- Le compte est bon !
- Mais la comtesse n’est pas mal non plus


Répondit Kouika assez rapidement, ce qui déclencha le rire de Makyah, et bien sur elle l’accompagna, fière de sa blague. Babeth qui n’était pas restée indifférente suite à cette « bonne » blague dit :

- Gniéh ?
- Nan rien…
- C’est bientôt la pleine lune !


Dit Makyah avec une certaine dose excitation, Babeth qui associa plutôt pleine lune et loup-garou eut un spasme déclenché par un frisson parcourant son corps.

- Ouais, ça va être cool…

Enchaina Kouika.

- Pou…pourquoi ?
- Ben qu’on les kouik’…


Kouika désignait du pouce la direction de la pièce où se trouvait les vierges, elle se rendit compte de son erreur en voyant l’air dépité de Makyah qui s’était frappé le front de la main. Babeth, bien que naïve, avait tout de même comprit la signification de l’onomatopée et du geste, elle cligna des yeux de façons répétés, petits spasmes qui firent venir des débuts de larmes, elle fit face à la dure réalité, elle devait théoriquement être au courant depuis la pyjama party, mais comment dire, son innocence avait du lui faire comprendre quelque chose d’autre, ou alors, elle n’avait pas vraiment réalisé ce que ça impliquait.

- Mais…mais, vous pouvez pas faire ça… c’est… c’est mes copines…

Makyah soupira, et ne voulant se lancer dans de longues discussions, clôtura le débat par une subtile baffe dans la tête de Babeth qui la fit plonger dans un profond sommeil, elle jeta un regard noir à Kouika, qui semblait honteuse de son erreur. Makyah soupira et lui dit :

- Va l’amener dans son lit et retrouve moi à l’autel pour qu’on prépare le rituel, j’irais lui parler plus tard.

Kouika s’exécuta, elle prit Babeth sur ses épaules et l’emmena dans ce qui constituait la chambre des quatre amies de Makyah. Elle la jeta sur un lit, et se dirigea vers la porte, elle s’arrêta, revint en arrière, s’approcha d’elle, Kouika s’agenouilla, elle posa sa main sur la joue de « la p’tite » comme elle l’appelle, elle la caressa repoussant ses cheveux derrière son oreille. Elle retira sa main et l’essuya contre le drap sentant que les cheveux de Babeth étaient gras. Elle la regarda souriant, elle se leva, toujours ce sourire aux lèvres, qui se changea d’un coup en une moue, elle prit l’oreiller de Babeth en main et le jeta sur sa pauvre petite tête endormie. Elle ne se réveilla pas sous le coup, qui n’était pas non plus très douloureux, ça reste un oreiller, mais elle se retourna en poussant un gémissement plaintif qui ravi Kouika, et se mit en boule, offrant son dos à Kouika. Elle avait également saisit l’oreiller et avait enfoncé sa tête dedans. Kouika satisfaite tourna les talons et alla retrouver Makyah dans la salle prévue pour le sacrifice massif.

Il me faut maintenant, avant d’achever ce chapitre, honorer le titre de ce chapitre justement, car la partie du retour du héros, je l’ai un peu zappé. Comme vous le savez, c’est la fin de l’été ici, et c’est à cette période que revient vers le centre et l’ouest de Chopolis, le Sloubi débilus, oiseau vivant au centre et à l’ouest de l’île, et pour la duré de l’été, il migre à l’est, personne n’a jamais comprit pourquoi mais bon. Voilà ce que j’ai de plus héroïque niveau retours.
Dunamis
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Je me suis bien marrée sur ce chapitre là!
Et on voit apparaitre une célèbre réplique de Trichelieu, ce type me fait trop marrer, mais c'est pas le sujet!
Très bon chapitre, j'ai hâte de lire la suite!
J'adore de plus en plus!
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Laughing l'épisode du saucisson ! C'est terrible XD
Sinon quelques références à Gad, il me semble ^^ Je sais pas pourquoi mais Katagena, je la sens mal cette fille Razz
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Ahh bah ça y'a pas mal de petits clins d'œil et références diverses et variées.


Chapitre 7 : Où on sacrifie, on fait des crêpes et on se prépare à la plus grande bataille de tout les temps.



Nous avions laissé Asru et Krokein suite au grand combat entre Thora et l’Orc, je suis sur qu’ils vous manquent, aussi nous les retrouvons maintenant. Ils sont repartit à la fin du combat vers Paradyzs Cloud, le plus grand nuage du ciel, qui ne bouge pas, mais trop haut pour être visible des terriens, j’en parlerais plus dans un autre chapitre, mais en gros, c’est là que sont tout les archanges et les gens qui vivent en haut. Krokein avait fait descendre Asru à l’entré, il avait du mal à tenir debout, et une grande envie de dormir cent-trente-deux ans. Un peu plus loin, un vieux barbu, plutôt grassouillet et portant une grande clé jaune l’apostropha en ces termes :

- ASRU !!!!!!
- Ohh… ma tête…
- ASRU !!!! Ramènes toi ici tout de suite !
- Oui…oui j’arrive, mais moins fort s’il vous plait…
- Qu’est-ce que t’a glandé encore ?
- On était à un combat avec Kro…
- J’t’avais pas dis qu’on attendait une foule aujourd’hui ?!
- Si, si…
- Tu sais bien que j’peux pas m’en occuper tout seul !
- Oui pierrot, je sais, mais pas la peine de t’énerver…
- La prochaine fois que tu me plante en période de crise, ça va chier des bulles pour toi !
- Euh… des boulles de neiges, plutôt, avec le froid….
- Fait pas l’malin !!!!! Aller, fiche moi l’camp !


Asru tenta de regagner ses appartements, ce qui fut fort épique, puisque la porte qu’il poussa, ou du moins, celle sur laquelle il s’affala, fut celle d’une petite fée qui sortait de son bain, et s’attendait plutôt à être seule vu sa tenue que nous allons qualifier de légère, voir inexistante. Asru s’en mordit les doigts, non pas parce que ce n’était pas très correcte, mais surtout que ses yeux et son cerveaux n’avait pas bien imprimé à cause de l’alcool. Eh oui… tout fout l’camp.

Retournons sur terre afin d’éviter que ça dégénère, enfin d’avoir à le commenter, dans l’hypothèse, fort probable, où la situation dégénèrerait. À Grélaga, Katagena avait porté Thora chez lui, elle l’aida à s’allonger sur le sol, enfin, elle l’aida à tomber sur le sol. Elle posa une grande serviette à coté de lui et le fit rouler dessus, elle prépara deux bassines d’eau, elle en fit chauffer une, et dans l’autre mit les habits de Thora, elle plaça dans cette dernière bassine des herbes aromatiques, du savon et d’autres herbes aux vertus soit disant nettoyante, vendues par des marchands peu scrupuleux. Elle agita un peu le tout, pour rendre les vêtements de Thora propre, ou plutôt un peu moins sale, c’est en ce genre d’instant qu’elle se disait qu’au lieu de pluies de comètes et autre peste bubonique interne (celle ou il vaut mieux ne pas applaudir), les druides, mages et sorciers devraient plutôt faire des sorts pour faciliter la vie des gens, enfin surtout la sienne. Une fois cela finit, enfin une version plus exacte des faits dirait ; une fois qu’elle en eut marre, soit au bout de deux minutes (si on veut toujours plus de précisions) elle amena la bassine chaude près de Thora (après avoir attendu sans rien faire qu’elle ne chauffe). Elle chercha un linge, elle le jeta de loin dans la bassine, elle avait ses bras ballants, ses petites mains dépassaient de son grand manteau, elle regardait Thora, encore plongé dans un état de semi-inconscience, un petit sourire vint naitre à ses lèvres, non pas qu’elle aimait le voir souffrir, mais dans l’obscurité de la pièce, elle le trouva beau, une lueur de compassion traversa ses yeux, elle baissa la tête, un peu honteuse d’elle, elle eut un petit rire amusé, en repensant à ce qu’elle avait fait.

Elle releva ses bras et repoussa la capuche de son manteau en arrière laissant glisser ses mèches blondes dans son dos, et accompagnant son geste d’un petit mouvement de tête digne des plus grandes pubs pour des produits cosmétiques futiles (mais son manque d’entrain et volupté, font que son geste n’aurait pas même fait fantasmer une mouche). Elle porta ses mains à sa poitrine, défaisant la broche qui maintenait son manteau sur ses épaules, son vêtement glissa le long de ses bras dénudés qu’elle avait rabaissés pour que son manteau tombe plus facilement, et surtout qu’elle ne fasse pas plus d’efforts. Son manteau caressa ses hanches pour venir mourir à ses pieds. Rare sont les moments ou elle enlevait son manteau, pourtant elle avait un joli corps, pas exceptionnel, mais on ne peut pas le nier, elle est mignonne. Elle portait une petite robe blanche, descendant jusqu’à mi-cuisse, en remontant elle s’élargissait un peu, ne collant pas son corps comme bien trop de vêtements portés par des femmes plutôt aguicheuses agissant selon la propagande culturelle de la dictature d’une société aux mœurs décadentes et malsaine. Le haut de sa robe découvrait son buste, s’ouvrant en ovale, découvrant ses épaules et s’arrêtant à la base de sa poitrine pour la cachée, les manches en dentelles s’étendait jusqu’à ses coudes. Elle défit ses chausses en s’aidant de ses pieds et marcha vers Thora, le seau qu’elle lui avait vidé dessus l’avait un peu arrangé, mais pas assez, elle s’agenouilla auprès de lui. Katagena plongea sa petite main dans l’eau encore chaude, elle en sortit le linge qu’elle tordit pour l’égoutter, elle le plia en deux et le tenant près de l’extrémité recourbée, elle s’avança vers le visage de Thora, presque allongée à coté de lui, elle glissa sa main dans les cheveux de Thora pour lui redresser la tête, elle regarda les croutes de sang coagulées, elle se demanda si elle ne devrait pas plutôt les attaquer au marteau et au burin et rit intérieurement, regrettant toutefois de ne pouvoir lui communiquer ses blagues (qui ne cassent pas trois pattes à un canard par ailleurs).

Elle passa lentement le linge sur son visage, lui redonnant ses vraies couleurs, elle décrivait de petits cercles, de sorte qu’il s’agissait presque plus d’un massage que d’un nettoyage, elle était bien plus appliquée et impliquée que pour le linge. Elle gratta ensuite du bout de l’ongle, couvert par le linge, les croutes de sang, en tentant de ne pas tout envoyer dans les yeux du pauvre Thora. Elle repassa le linge sous l’eau, et passa plusieurs fois sur les plaies qui avaient cicatrisé. Elle plongea ensuite sa main dans la bassine, l’ayant creusé pour garder de l’eau, elle la porta jusqu’aux cheveux de Thora qu’elle lava sommairement en répétant l’opération plusieurs fois. Elle nettoya ensuite le reste du corps de Thora avec le linge, le retournant sur le ventre également, une fois cela fait, elle l’aida à se relever, elle le soutint pour l’emmener jusqu’à son lit ou elle le laissa s’affaler dessus, elle eut la force de l’installer convenablement, puis elle se laissa choir à ses cotés, entrainé par une immense fatigue qui pesait bien lourd sur ses petits muscles, elle voulait dormir mais avant, elle le regarda un moment, les marques des coups et des chocs étaient bien visibles maintenant, elle réalisa à quel point il devait souffrir, cela l’empêcha de dormir… pendant cinq minutes, puis elle s’endormit tendrement contre lui, posant sa tête contre le torse de Thora, elle glissa sa main sous son visage et se laissa gagné par le monde des songes.

Kouika pénétra dans la salle où se tenait l’autel pour le sacrifice du lendemain, Makyah l’y attendait, elles discutèrent un moment alors que Kouika examinait les ingrédients (qui comme dans toute bonne formule magique qui se respectent sont farfelus) pour quelques préparations pour le sacrifice. Les rognures de pustule de crapaud étaient fraiches, ce qui est important, les poils de poney boiteux semblaient trop courts, la liqueur de bile de renard était à point, les sucs gastriques humains ne servaient pas pour les préparations utiles au sacrifice, mais Babeth avait tenu à en faire don au moment ou elle avait pénétré dans la salle, sentant les odeurs diverses et nauséabondes. À part ça, les cœurs de bœufs, ressemblent un peu trop à des boules rouges, les champignons bleus et verts étaient également frais, quand Kouika fut remarquer à Makyah qu’ils n’étaient pas utiles, elle les mit dans un sac et déclara que c’était pour un autre usage, plus… personnel… L’acide ascorbique était convenable, les deux Mc habées avec grandes frittes et sang de brebis light (pour les hanches) avaient l’air appétissants, le seul vrai défaut était, les yeux de taupes, qui lui semblaient un peu grossiers, mais « on ferra avec » comme elle disait toujours. Le reste était acceptable, elles attaquèrent alors leurs sandwichs habées dont la composition est protégée par un copyright que je n’ai pas pu payer, discutant de tout et de rien, des discussions en somme plutôt banales entre deux femmes. Cela portait donc sur les hommes, et les meilleurs moyens de les torturer, les nouveaux ustensiles à la mode, les méthodes plus « old-school », elles devisaient aussi sur es croisements d’animaux pour en créer de nouveaux, les plus horribles possibles, se demandant quel sort est le plus drôle dans le domaine des malédictions. Une fois leur repas finit, Kouika commença la préparation des mixtures incluses dans le rituel, Makyah, elle, comme dit plus tôt, se dirigea vers la chambre de Babeth pour tenter de la raisonner. Kouika mélangea, écrasa, chauffa, transvasa et autre, le tout accompagné de paroles issues d’une langue oublié (si tenter qu’elle eut existé un jour), chaque mots semblaient être une déchirure pour sa petite bouche qui ne semblait pas faite pour dire des choses aux sonorités si affreuses. Certaines rumeurs disent que cette langue ne sert absolument à rien, si ce n’est à se donner un genre mystérieux, avoir un peu plus de prestance et surtout pour éviter que ça attire les traine-patins un peu trop curieux.
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Makyah sortit, elle prit le couloir de droite, le second à gauche, l’escalier 2B, première porte à gauche, 2ème sortie du rond point, elle continua tout droit et arriva comme prévu en cuisine. Elle la traversa en piochant quelques choses à grignoter car elle avait encore faim, juste devant la sortie, quelle ne fut pas sa joie (je ne garantis pas le sens exact de cette dernière phrase) quand elle trouva une assiette de crêpes, elle en prit plusieurs pour la route, elle en roula une pour la manger de suite. Elle sortit de la cuisine, savourant son repas improvisé, et prenant un autre escalier, pour descendre cette fois, elle prit à droite après la réserve de couverture, puis la quatrième à gauche, elle coupa à droite manquant de renverser une bonniche qu’elle se promit de faire écartelé ensuite, elle arriva devant la cellule de Babeth, finissant son antépénultième crêpes (il lui en restait donc deux). Elle poussa la porte, pénétrant dans une pièce aux aspects bien tristes, il s’agissait d’une salle rectangulaire, sans recoins, aux murs mornes dont la seule source lumineuse venait d’une ouverture (trop petite pour être appelé fenêtre, et un peu plus large qu’une meurtrière ordinaire. Le mobilier était absent de cette chambre, seul se trainait une chaise ramollie et une paillasse. Il n’y avait rien d’autre, le manque de place n’aurait pas la présence d’un seul meuble ou objet décoratif, par ailleurs, cette absence rajoutait au morne de la salle. Cette pseudo chambre donnait le cafard, d’ailleurs, les petits reliefs au sol qu’on distinguait à peine dans la pénombre de la pièce en étaient. Cette morosité, même la bonne humeur habituelle de Babeth n’y pouvait rien, d’autant que ce n’était pas son état d’esprit actuel…Elle était assise sur la paillasse, les genoux relevés vers elle, support pour tout son corps qu’elle avait précipité sur ses cuisses. Ses bras replié sur ses genoux servaient de reposoir pour sa tête, lui permettant ainsi de fixer bêtement le mur d’en face. Elle avait plongée son visage dans ses bras en entendant la porte s’ouvrir.

Makyah s’approcha de la paillasse et sauta dessus retombant assise, jambes croisée, Babeth se recula un peu, Makyah se pencha vers elle, elle saisit son épaule et lui dit d’une voix qui se voulait douce et apaisante :

- Héhhh…

Elle répondit par une sorte de grognement, Makyah soupira et tendit une des crêpes roulée vers Babeth :

- Tu veux une crêpe ?

Babeth sentit son visage se crispée, laissant apparaitre les prémices d’un sourire qu’elle chassa aussitôt, elle ne pouvait pas lui montrer un visage souriant. Elle redressa lentement la tête, ses joues portaient les stigmates de sa tristesse, ses joues avaient étaient irriguées par ses yeux rougis et brillants. Elle regardait juste la crête, faisant attention de ne pas croiser le regarde de Makyah, elle saisit le rouleau encore tiède dont se dégageait une douce odeur qui lui redonna un peu de chaleur en son cœur. Elle porta la crêpes à sa bouche, elle déposa ses lèvres dessus, laissant la chaleur et l’odeur de ce doux aliment la gagnée, elle mordit lentement dedans, découpant un petit morceau qu’elle mâchouilla lentement pour la savourée le plus possible. Ses papilles lui renvoyaient toute la douceur de ce doux aliment, qu’elle considérait comme divin (faut dire que ce qu’elle mange d’habitude n’a rien d’heureux), la faisant presque frissonner de bonheur. Elle rabaissa ses paupières pour que ses autres sens lui procurent plus de plaisir, ne faisant pas attention à Makyah qui mangeait, il faut bien le dire, comme une morfale.

Makyah attendit toutefois que Babeth eut finit pour lui parler. Mais elle commençait à s’impatienter, de plus, il faut savoir que si elle avait remarqué le bonheur que connaissait Babeth avec cette crêpes, elle l’aurait vite interrompus obéissant à une sorte de conscience professionnelle. Babeth finit sa crêpe, à son plus grand regret, heureusement, les arômes et les saveurs étaient encore palpables, elle reprit un visage attristé, et risque un coup d’œil vers Makyah qui lui souriait gentiment (chose assez rare pour être signalé – bon, c’est certains que ce n’est pas sincère mais tout de même…), Makyah se rapprocha d’elle et lui dit lentement :

- Tu sais, on ne va pas leur faire de mal…
- Vous allez les tuer !!!


Coupa Babeth avant d’éclater en sanglots se souvenant du motif de sa tristesse.

- Mais nan… tu te fais des idées…
- J’ai bien vu le geste de Kouika.
- Tu connais Kouika, elle exagère tout, on juste leur prendre un peu de sang pour faire des cadeaux magiques, elles ne vont pas mourir.
- C…c’est…vrai ?
- Si j’te l’dis.
- Humpf, mais elles vont avoir mal !
- Mais nan, elles ne sentiront absolument rien, et au bout de cinq minutes elles pourront gambader dans l’herbe.
- Humpf, humpf.


Elle sécha ses larmes (d’où les onomatopées, très réussies j’avoue), elle fit glisser ses jambes sur le coté les posant sur la paillasse (je n’ai pas d’onomatopées pour ça par contre) elle se redressa et se laisse tomber dans les bras de Makyah, qui s’en serrait bien passé, elle laissa couler quelques larmes sur les épaules dénudées de Makyah qui avait refermé ses bras sur le dos de Babeth. Elle remontait tendrement sa main dans son dos, ayant une forte envie d’étrangler Babeth.

Kouika faisait bouillir une étrange mixture violette alors qu’elle y rajoutait ce qui ressemblait à des yeux dedans lorsque Makyah entra dans la salle, s’exclamant :

- Humm ça sent bon !
- Merci.
- C’est bientôt finit ?
- Ben j’ai plus qu’à mélanger les rognures de pustule de crapaud avec cette mixture orange, à saupoudrer le tout avec les poils de poney boiteux. Et ce soir j’aurai plus qu’à faire revenir les noisettes de cerveau d’homme, enfin là c’est du cerveau de porc, ça revient un peu au même, donc le faire revenir dans la liqueur de bile de renard, et tout serra prêt pour demain.
- Ah tant mieux.
- Et sinon…
- Oui ?
- Pour Babeth ?
- Je m’en suis occupé. Elle ne nous gênera pas.
- D’accord… Tant mieux même…
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Kouika se demandait dans quelle mesure Babeth ne les gênerais pas, mais le ton de Makyah était des plus convainquant, et également inquiétant pour Babeth qu’elle ne demanda pas plus de précisions, elle retourna à ses marmites, et après avoir finit ce qu’elle faisait, elle suivit Makyah pour aller boire un coup avec Sprotch et Barbheku.

Le lendemain soir, alors que Kouika avait achevé depuis peu les préparations des mixtures entrant dans l’accomplissement du rituel, Sprotch et Makyah entrèrent avec les six premières victimes. Kouika prit une écuelle de bois qu’elle plongea dans une de ses marmites et leur en fit boire le contenu. Une fois les jeunes femmes droguées, et donc dépossédés de leurs moyens et de leurs volontés, Kouika les installe sur les autels, elle tira les rideaux laissant pénétrer dans la pièce les faisceaux lunaires. Elle prit son couteau en main, examinant sa lame un instant, elle était parfaitement affutée, elle en sourit. Elle sortit alors d’un sac une fiole au contenu violet qu’elle déboucha, elle en bue une lampée, ses yeux virèrent au blanc crème, pendant quelques instant son corps fut sujet à une série de convulsions. Une fois les convulsions passées, elle se dirigea vers ses premières victimes, le corps bombé en avant, comme entrainée par une force mystérieuse. Elle saisit au passage sa deuxième préparation, elle en fit boire aux six filles, et en badigeonna sur leurs poitrines au niveau de leurs cœurs. Elle revint vers la première, elle pointa son couteau au dessus du cœur de sa victime inconsciente, la mixture pour le sacrifice faisait effet, les veines de la victime remontaient se dessinant lentement sous sa peau, Kouika sourit. Kouika frappa aux extrémités des membres de la jeune fille en perçant à chaque fois une veine. Elle replaça le couteau dans chacune des blessures, et remonta les différentes veines, jusqu’au cœur. Elle ne faisait qu’entailler à peine les vaisseaux sanguins, laissant échapper un mince filet de sang s’écoulant sur son corps jusqu’à l’autel. Le cœur envoyait du sang aux quatre blessures, et par la même occasion, il s’échappait ainsi que la vie de la malheureuse par ses veines (si bien sur elle en avait… [La compréhension de cette dernière phrase n’est pas indispensable]). Elle fit ensuite de même avec les cinq autres filles, sans qu’elles ne bronchent, faut dire que cette drogue est plutôt efficaces, d’ailleurs certaines personnes mal attentionnées (ça ne veux pas dire que Kouika n’est pas mal intentionnée…) s’en servent aussi pour… enfin bref. Une fois la sixième ouverte, elle retourna vers la première, elle fit une incision en forme de « X » au dessus de son cœur, elle écarta les lambeaux de peau sanguinolents et saisit le cœur qui battait encore elle tira dessus, s’aidant de son couteau pour l’arracher. Elle le posa dans le récipient qui allait servir à rassembler le sang, elle s’occupa des cinq autres cœurs tandis que Barbheku rassemblait le sang dans le récipient et lançait l’incantation pour en faire l’orbe prévu. Ils recommencèrent l’opération deux fois pour avoir les trois orbes, Makyah les fit envoyer aux trois dirigeants des races dominantes, soit le Grand Pilier de Bar Nain, le Maitre Eleveur d’Escargot Elfe, et le Champion de Rot Orc, le messager chargé d’amener le cadeau de la part du nouveau gouverneur humain aux Orcs ne revint pas, mais c’était plus ou moins prévu (c’est pour cela qu’ils ont envoyé un criminel, on règle le problème de la surpopulation carcérale comme on peut).

Makyah avait prit quelques jours pour se reposer et sonder les esprits des dirigeants adverses pour savoir comment les convaincre, elle allait devoir ne faire aucuns efforts pendant les quelques semaines à venir pour consacrer toute son énergie vitale dans cette odieuse manipulation visant à l’annihilation de toute forme de vie. Auparavant, Kouika et les autres avaient étudié le lieu de rencontre pour les trois armées, ils avaient établie un cercle qui convenait sur une carte qu’ils montrèrent à Makyah pour voir ce qu’elle en pensait. Celle-ci regarda la carte qu’elle leur avait fait accrocher à un mur, elle prit une dague et l’envoya vers le cercle. Kouika regarda l’impact de la lame et déclara :

- Grélaga !

Et justement, à Grélaga, Thora émergeait lentement de son sommeil qui se voulait réparateur, mais qui n’avait pas du arranger grand-chose, en somme ça n’avait pas était de tout repos. Il se réveilla, il faut bien dire qu’il n’était pas frais, au stade qu’on peut qualifier d’un point de vue scientifique de « tête dans l’cul ». Il sortit du lit et se tint debout quelques secondes avant de vaciller et de retomber par terre. Il s’aida du mur pour se relever et pour avancer, cherchant Katagena des yeux, enfin de l’œil (l’autre étant encore fermé par un gros bleu), et encore de l’œil, du demi-œil serrait plus vrai. Il se dirigea vers la cuisine et la vit, elle semblait préparer quelque chose, elle était finement vêtue, elle portait une sorte de large chemise blanche informe qui descendait jusqu’à mi-cuisse. Il s’approcha lentement d’elle, il posa sa tête sur son épaule la ceinturant tendrement de ses bras, il jeta un œil vers la poêle, vide… vide car c’est au moment ou il l’avait prise dans ses bras que Katagena avait relever d’un coup sec sa poêle pour faire sauter la crêpe, mais son mouvement avait était fort désordonnée car elle fut surprise. La crêpe qui évoluait dans les aires atteint sa hauteur maximale, et décida qu’il était temps de retomber, droit sur la tête de Thora. Katagena le vit du coin de l’œil, ce qui l’amusa beaucoup, elle reposa sa poêle et se retourna, elle regarda Thora, qui avait conservé son voile de crêpe lui masquant le visage, elle découpa un petit bout avec ses mains qu’elle mangea, découvrant ainsi la bouche de Thora, elle ramena ses mains autour de son cou et glissa ses lèvres sur les siennes.
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
C'est mignon tout ça!
Enfin surtout la fin il faut dire!
J'ai bien aimé Asru qui se fait allumé pour son retard, il est pas doué n'empêche!
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
J'aime bien le passage du sacrifice humain ( va comprendre pourquoi XD ), mais j'ai toujours cette impression sur Katagena, je sais pas...
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Bah tu me dira si ton impression sur Katagena se confirme, parce que comme ça, je sais pas trop à quoi tu penses ^^
Bon ce serra pas le chapitre des plus passionnant mais après ça va bastonner bien comme il faut ^^

Citation :
C'est mignon tout ça!
Je peux pas faire que du bourrinisme à l'état pur, faut un peu de douceur dans ce monde de brute


Chapitre 8 : La marche funeste, où l’orage est le sombre présage d’un horrible carnage.


Dans les semaines suivantes, rien ne de particulier se déroula, Makyah resta aliter pour concentrer ses forces sur ses trois dirigeants à manipuler. Asru finissait sa « punition » infligé par le vieux barbu, et quant à Katagena et Thora, ben ils ont fait des choses que font des couples qui se rapprochent de plus en plus (je tiens à préciser que nous ce n’est pas une société dépravée comme la notre). Nan, là franchement, c’est assez creux, nan pour avoir du palpitant faudrait aller voir la poissonnière du coin, et ses fameux ragots, bon manque de bol, elle est morte il y a deux jours dans un accident de poisson. Oui ça peut paraitre étrange au premier abord, mais il faut préciser que sur son étale, elle possède plusieurs bassins avec des poissons vivants pour garantir une relative fraicheur (l’eau y est quand même verdâtre). Et dans un des ses bassins, un petit blagueur avait placé le genre de poisson carnivores qui vous bouffent la main jusqu’à l’os en quelques secondes (oui cette société a un humour particulier), et donc, forcément, quand un client voyant de nouveaux poissons en a voulu… ce fut le drame. Sinon, j’pourrai vous parler éventuellement de la grève des bourreaux qui proteste contre la dévalorisation de leur si beau métier, se plaignant que quand on est bourreaux, on est trop souvent mal vu en société. Ils veulent également une hausse des salaires, avec notamment l’augmentation du prix à la coupe (enfin voyez, il y a quand même quelques similitudes). Enfin, une dernière chose, je dois vous dire que ce chapitre est officiellement en compétition dans la catégorie « début de chapitre totalement inutile ».

Pendant ces quelques semaines, l’été avait fait place à l’automne, annonçant le retour des pluies qui donne souvent naissance à des arcs-en-ciel. Les arbres, dont les feuilles brulées pendant l’été sont devenues orangées, se laissent choir, telles des braises emporté par le vent, tapissant le sol de rouge, d’orange et de jaune. Le soleil éclairait Kasia de rayons orangés, contribuant à cette ambiance d’incendie. Katagena et Thora profitaient du temps encore clément pour sortir se promener, Thora avait été cordialement dégagé de ses obligations militaires, car ils auraient pris des risques inconsidérés ayant entrainé la morts de ses camarade, accusations venant du sergent rageur (qui avait par ailleurs ordonné la poursuite). De fait ils avaient du temps à eux puisque le commerce de Thora n’avait pas prit son envol, et Katagena n’avait pas vraiment de métier, et c’est ainsi qu’un jour, à l’ombre d’un bosquet, allongé dans l’herbe habillée des perles de la rosée, Thora demanda Katagena en mariage, qui accepta d’un « oui » de la tête. Et alors qu’ils se mirent à préparer le plus beau jour de leur vie, d’autres se préparaient, poussé par les maléfices de Makyah, au jour le plus sanglant de leur vie. Des profondeurs de la terre se préparaient les Nains, dans les grandes plaines se préparaient les Peaux vertes, et des cimes des arbres se préparaient les Elfes, et bien d’autres encore…. (Pensez à prononcer cette phrase d’une voix grave et la finir dans un soupire, avant d’enchainer sur un rire de psychopathe).

Il s’agit maintenant de vous donner une image, pas trop vague si possibles, des différents guerriers et engins se déplaçant vers Grélaga. Les Nains, pour commencer, ces braves courtauds, l’essentiel de leur force est constitué des guerriers à pieds, en armure plutôt lourdes qui portent hache et marteau de guerre, le bouclier n’est pas un accessoire fréquent chez les Nains, mais certains guerriers l’utilisent, de préférence, un bouclier rond. Le tir a distance est effectué par leurs arbalétriers et arquebusiers (la science de la poudre vient des Nains, dont les expériences au plus profond des mines ont couté la vie à de nombreux Nains, mais celui qui réussit à créer la première arquebuse à peu près fiable, fut canoniser, il s’appelait Winchostor, à not qu’il est mort en se servant de son invention), les Nains ne sont pas friands du combat à distance, mais ils en font tout de même, d’ailleurs les arquebuses sont souvent couplé avec une lame. Ils ont également des guerriers d’élites, des Nains plus massifs que les autres, qui portent des armures plus souples, et ils sont équipés de longue lames sur les avant bras, et même si les Nains n’ont pas une grande allonge, ceux là sont particulièrement rapide et totalement fous, et un crochet d’un Nain, ce n’est déjà pas bien drôle, alors quand en plus, une lame de plus d’un pied vous rentre dans le crâne… On dit qu’ils vont même chasser l’ours ainsi, mais ça ne marches pas toujours. Ils n’ont pas à proprement parlé de cavalerie, mais ce qui s’en approche le plus serrait des machines de métal sur roues propulsé (lentement) par des mécanismes à vapeur dont eux seul on le secret, qu’ils ornent de piques, il y a également de légères ouvertures pour permettre à l’équipage de tirer, et enfin il y a à l’avant, deux batteries de trois arquebuses en rotations, qui tire l’une après l’autre (au moment ou l’un des tubes est au sommet), cela grâce à différentes runes. Niveau, engins de siège, ils ont bien sûr des canons, relativement stable (mais ça arrive quand même que ça leur pète à la gueule !). Sans oublier bien évidemment, les chariots transportant de nombreux tonneaux de bière.

Au tour des Peaux vertes, par ordre de taille, les Gobelins, qui se battent avec des genres d’épées plus ou moins courbées et cabossé surtout, ils ont aussi des arcs courts, peu résistant, et les fameux Ibelieveicanfly, lanceurs de Gobelins volants. Les Orcs eux, ont les mêmes armes que les Gobelins au niveau fantassins, mais ils ont également des unités armées de lances, enfin plutôt d’hallebardes tant les lames ont des formes étranges. Ils ont des chevaucheurs de sangliers, sangliers couverts de plaques de métal. Ils utilisent également les sangliers pour tractés leur char en bois (dont l’assemblage des planches est digne d’un aveugle bourré), l’avant des chars est renforcé par du métal recouvert de pointes et de lames biscornues, il est équipé de faux sur les roux, l’équipage se compose de deux Orcs, l’un qui dirige les sangliers avec un fouet clouté (qui sert aussi sur les ennemis de temps ne temps) et d’un archer ou plus souvent, d’un Orc avec une vouge (une lame au bout d’un manche pour simplifier). Les Orcs utilisent de grandes catapultes pour détruire es murs adverses, enfin quand ils visent juste. Enfin reste les Trolls, c’est créatures immenses qui en générale lancent de grands rochers sur le champ de bataille ou vont combattre avec des grosses massues (un arbre le plus souvent). Et bien, sur ils ramènent toute sortes d’animaux qu’ils trouvent sur leur chemin, pour les manger (car ils engloutissent des quantités impressionnante de nourriture) et pour faire des armures de dernière minute avec les squelettes.

Et les derniers, et non les moindres (mais pas loin quand même), les Elfes, leur troupe de base sont les lanciers, en cotte de maille scintillante, ils ont de grands casques métalliques surmonté d’une tête de poussin géant, animal, aussi surprenant que cela puisse paraitre, considéré comme effrayant par les Elfes. Ils ont de grands boucliers de forme triangulaire blancs sur lesquels est peint un magnifique arbre fleuri. Ils accrochent en générale quelques fleurs au bout de leur lance, par que ça fait joli et que ça sent bon (c’est fleurs sont en effet très odorantes, pour contrer les odeurs de charognes des corps tombés au combat, ils sont sensibles). Mais leurs troupes les plus célèbres sont leurs fameux archers, tout de vert vêtu, couverts par un grand manteau vert, sur lequel est collé un grand nombre de feuilles pour pouvoir disparaitre de la vue des autres êtres en foret. Leur précision est légendaire, on les dit capables d’atteindre une mouche en plein vol derrière eux (alors qu’ils visaient une cible devant eux). Leur unité d’élite sont les danseurs de guerre, des Elfes qui se battent généralement torse nu (mais ce sont plus des Elfes mâles, c’est moche je sais…), leur corps est couvert de tatouages harmonieux, ils sont armés de deux épées légèrement courbées, ils se battent comme leur noms l’indique en effectuant une danse, usant de leur réflexes hors du commun pour se mouvoir avec élégance et légèreté, et trancher têtes et membres. Ils ont également des lanciers montés sur des licornes blanches, eux aussi en armure rutilante, avec des lances vertes, et des boucliers, mais plus petit et arrondis, en fait, de face ça ressemble à une pâquerette. Au niveau arme de siège, ils possèdent des balistes ouvragées, qui ressemble à des oiseaux, les branches sont les ailes et le bout ressemble à une tête d’oiseau sans bec, le trait qu’on lance avec ayant sa pointe en forme de bec pour aller avec. Enfin, il leur arrive d’invoquer de puissants Hommes-Arbre, ce sont des arbres pouvant se déplacer (lentement certes) mais qui propulse de grands blocs de pierre sur leurs adversaires. (Dans les chroniques, il est dis qu’un jour, un Troll s’est battu en utilisant comme arme un Homme-Arbre, et ce duo se serrait montré très efficace.


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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Alors que ces OST, n’ayant pour but que destruction, boucherie, carnage, massacre, extermination, dévastation, déboitage de mâchoire, brisage des dents, démembrage, torsion de cous, éviscération, bref, promouvoir l'amitié entre les peuples en privilégiant le rapport spirituel entre les individus, celui-ci étant obtenu par le rejet de la matière sur les corps afin d’extraire quelques organes vitaux, marchait vers Grélaga, Katagena et Thora avaient décidé de sortir. Thora lui avait proposé quelques jours de pêche en mer, à deux jours de marche de la ville, mais en fait, il avait repérer une petite île inhabitée mais pourtant très jolie pour passer quelques jours en sa compagnie. La route pour atteindre la rive se passa sans encombre, Thora pensait qu’ils croiseraient des Gobelins, mais nan, le petit chien glisse sur la pente fatale comme on dit dans le jargon (enfin même dans le jargon on ne le dit pas souvent en fait…).

Arrivé sur la plage, Thora alla chercher la barque alors que Katagena s’allongea un instant sur le sable tout juste tiède, quand Thora revint elle s’installa dans la barque qu’il poussa à l’eau. Thora voulu sauter dedans (surtout pour l’impressionner) mais les caprices du reflux firent que la barque s’en alla un peu trop vite et Thora se retrouva assis sur le sable, l’eau jusqu’au épaules, au moment ou une vague le submergea, entrainant par ailleurs la barque vers le rivage, mais la tête de Thora fit opposition, le sonnant un peu plus. Il se releva, car il sentait bien qu’il manquait d’air, il se laissa tomber dans la barque en suffoquant et en crachant ses tripes. Il fit à Katagena un sourire qui se voulait rassurant mais ce sourire donna plus à Katagena envie de rire qu’autre chose. Thora entreprit alors de ramer, une fois ses esprits retrouvés, il ne faisait guère attention à la noirceur des cieux, préférant contempler les yeux bleus de Katagena. Et pendant qu’il ramait, plus loin, les vagues funestes se rapprochaient des faibles fortifications, lentement mais bien déterminé, la mort s’approchait des ultimes remparts, le premier assaut se brisa sur les défenses, les affaiblissant tout de même. Puis les attaques s’enchainèrent, comme si elles n’avaient subi aucunes pertes, détruisant peu à peu toute défense, jusqu’à l’anéantissement totale.

Mais, Thora aurait mieux fait de regarder les cieux et non les yeux, car ils étaient encore plus sombres, le vent se leva, la mer se brisa, la houle se déchaina, l’orage éclata, la frêle embarcation dansait au son du vent, décollait sur les vagues, Thora tentait de garder son calme, mais il faut le dire, ça ne marchait pas bien, pendant que Katagena, elle terrifiée, se recroquevillait sur elle-même tentant de se cacher du mieux qu’elle pouvait. Thora ramait dans le vide, le courant étant trop fort, et de toute manière, la plupart du temps, la barque était un peu trop hors de l’eau. Les vagues jetèrent la barque sur quelques rochers, bloquant la barque, sans pour autant la détruire, les vagues la secouait, sans pour autant la sortir des récifs. Katagena s’était allongée dans le fond de la barque, elle tremblait d’effroi tout autant que de froid, elle adressa une prière au dieu des hérissons, voulant rejoindre le paradis des hérissons si elle devait mourir, Thora s’était couché au près d’elle, l’enlaçant de ses bras pour la réchauffer et apporter un peu de réconfort à son cœurs, mais pouvait-il réchauffer son cœur alors que le sien était également glacé. Il sentait la peur dans ses yeux, il s’en voulait, il regrettait cette journée qui devait pourtant être si belle…

La tempête s’acheva au bout d’une paire heure interminable, la barque avait été ramené près du rivage et bien qu’entaillé par les roches, elle ne semblait pas prendre l’eau, enfin c’est ce qu’avait dit Thora sans en être vraiment sur. Il remit la barque à l’eau, Katagena s’était roulée en boule et fermait les yeux, elle ne vit pas que l’eau pénétrait lentement dans la barque par différents points, Thora était plus occupé à écoper qu’à ramer, heureusement le courant était avec eux. Une fois sur la rive ils rentrèrent directement vers Grélaga et sans tarder, Katagena fut attristé que on château de sable ai disparu, comme cela a été mentionné plus haut. Ils regagnèrent la ville de nuit, sans vraiment voir ce qu’il s’y préparait, ils passèrent par la poterne et regagnèrent la maison de Thora, ou ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre sans se douter de rien.

En dehors de la ville, le carnage s’organisait gaiment, les différents camps s’organisaient, la ville formant (comme vous le savez) un chevron, que l’on peut schématiser ainsi « _/ » (oui on a mis le paquet sur les productions graphiques), les trois armées sont toutes arrivées du coté nord, les Elfes le plus à l’Est, les Peaux vertes au centres et les Nains plus à l’Ouest, ils n’encerclaient pas la cité car le but n’était pas de faire un siège prolongé, mais de détruire (toutefois, les deux portes de la ville étaient contrôlées), d’ailleurs, il y a un petit détail cocasse que j’ai omis de préciser, mais Makyah, dans sa grandes intelligence maléfiques, a fait ‘comprendre’ aux différents dirigeants que détruire la ville était Leur privilège, et qu’ils ne devaient laissé personne d’autre le faire, et ce par tout les moyens, et le meilleur moyens d’arriver à quelque chose, est (depuis bien longtemps) et restera (aussi longtemps sans doute), un bon coup d’épée dans la gueule.

Les Elfes s’étaient installés au sommet d’une petite colline boisée, ils avaient prit soin de planté quelques fleurs, et arbres qui poussent en instantané, de bâtir un salon de coiffure et un bar à eau, une fois ces actions de premières nécessitées accomplit, ils avaient érigé une barricade en liane (vivante, carnivore, et empoissonnée) plutôt efficace pour protéger leur campement, puisqu’entre autre, elle repousse, et elle repousse les adversaires, ou elle les broies, ça dépend de son humeur.

Du coté des Peaux vertes, sur de la plaine, ils ont simplement planté des pieux devant une puissante barricade formé de bout des bois, provenant généralement de maisons des villages traversés dont les habitants dans un souci d’aide à la construction se sont montré extrêmement généreux (meuble, roue, poutre de maison, etc.), et puis il y a les arbres aussi, mais ils utilisent également des bouts de ferraille, des grands-mères (venant probablement des mêmes villages), et toutes les immondices possible et inimaginable. Au milieu de leur enceinte, ils plantèrent quelques tentes, et quelques tantes, la plus grande des tentes contenait les stocks de nourritures, même si chaque Gobelin est une annexe sur patte de cette tente. Ils tentent également de construire quelques tours de guets, mais un bâtiment plus haut qu’un Orc, et construit par des Peaux vertes, a beaucoup de mal pour tenir debout, il faut de long mois pour qu’une petite tour soit à peu près stable, et encore, faut que personne ne monte dessus. Donc en générale, ils font des gros tas de terre (quand c’en est) et ils tentent de regarder ce qui se passe depuis son sommet (si bien sur ça tient), mais la sentinelle est souvent troublée par une bagarre en bas ou un feu d’camp sur lequel grille de la barbaque, et inutile de dire que chez les Orc, ces pratiques sont courantes… Et pour preuve, mettons qu’ils mangent, une bagarre va forcément éclater pour la récupération des meilleurs morceaux, ou du moins pour en avoir le plus possible (la cuisine Orc n’est pas réputée, ce n’est pas pour rien) et ces problèmes se règlent par les mandales à la chaine. Maintenant, supposons qu’il y a une rixe, il y aura des morts, donc de la viande à faire griller, c’est un cercle infernal… À noter qu’une centaine de Gobelins sont morts lors de ces construction, premières victimes de cette bataille, le tout premier se serrait accidentellement enfoncé trois couteaux dans le dos, certains parlent d’un suicide.

Enfin, les Nains, eux se sont installé dans un coin rocheux, ils montèrent aussitôt deux bâtiments, la taverne des chefs, et la taverne des autres (un peu plus grandes, mais moins classe, et plus souvent ravagé par des courtaud pochtrons). Ensuite, ils ont aménagés quelques points de garde à grand coups de pioche dans le roc, les veilleurs sont souvent remplacés, et pendant les gardes, des bières leur sont amenés pour éviter qu’ils aillent en taverne, mais ceux qui ont leur gardes plus tard en profitent pour boire, et au bout d’un moment, vers 2, 3 heures du matin, les vielleurs sont tous ivres. Leurs défenses se composent de morceau de métal acéré formant des genres de croix, le tout piégé par des runes de feu aux pouvoirs dévastateurs (enfin c’est ce qu’on en dit).

Alors que dans le camp des Elfes, on coiffait les licornes, on leur mettait de jolis tissus colorés dessus, qu’on mettait des fleurs un peu partout ou faire ce pouvait, qu’on discutait avec les moineaux et les écureuils, au sommet du plus grand arbre un conseil se tenait. Les différents généraux étaient assemblés et discutaient de la meilleure coiffure possible et de la meilleure façon de cuisiner les pommes, mais également stratégie militaire. Ce genre de réunion étant ennuyant à souhait (surtout chez les Elfes), j’en ferrai uniquement un résumé, ce qui est en soit, déjà bien chiant. Le but est de faire une brèche dans le mur de la cité, les Hommes-arbres lanceront de gros rochers dessus, mais surtout, les Elfes on apprivoisés des taupes géants qui s’occuperont de creuser des galeries sous les murs d’enceinte, qui s’écraserons dans les galeries formant ainsi une grande brèche. Ensuite l’infanterie avance, un mur de bouclier, portant les lances, derrière eux, les arcs à couverts, et une fois le contact créer entre les lanciers, et les adversaire, les danseurs de guerre sautent au dessus des bouclier et se jette au milieu du combat. La cavalerie se tient prête à achever les fuyards ou foncer dans le tas, en jouant de la flute, et en lançant des pétales de rose derrière eux.
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Chez les Peaux vertes, il est difficile de parler de stratégie, bien que ça pourrait se résumer à foncer dans le tas, et en gros c’est ce qu’ils font, ils envoient les Gobelins en premier, par les airs grâce aux incertains Ibelieveicanfly, ils montent aux remparts grâce a des échelles, les Gobelins doivent tenir les remparts, ou du moins tenter de le faire, et surtout faire diversion pour les coups d’épées et les flèches pendant que les Orcs arrivent par d’autres échelles, ou des brèches dans les murs et portes par des béliers (enfin des troncs d’arbres) ou si le bombardement a réussit. Et quand les Trolls n’ont plus rien à lancer, soit ils font un pique–nique, soit ils vont combattre d’un peu plus près.

Pour les Nains, le principe de base est plus ou moins identique, il y a tout de même une subtilité, des mineurs creusent jusque sous la cité, pour faire un passage, à partir de là, de nombreux Nains, dont les guerriers d’élites, et également quelques tireurs viennent établir une tête de pont au sein de la cité, leur mission étant d’ouvrir la porte, pour laisser pénétrer le flot de Nains vindicatifs prêt à en découdre. Car une fois une brèche ouverte, que ce soit par les canons ou autre, tout le monde fonce dans le tas, même les tireurs, car après une bataille, on célèbre la victoire avec quantité de bière, et celle-ci est distribuée équitablement entre les survivants suivant le nombre d’ennemis tués.

Au petit matin, alors que les nuages gris couvraient le ciel de Grélaga, assombrissant la matinée comme les armées présentes assombrissent son avenir, la ville se réveillait dans son insouciance. La ville se réveillait sous le glorieux chant de quelques moineaux, les coqs ayant tous été mangé par des Trolls qui passaient par là. Bien que les différents campements des armées adverses se voyait très bien des murs de la cité, et qu’il était évident pour n’importe quel observateur de remarquer que tout ce monde n’était pas là pour un colloque sur la meilleure recette d’omelette, aucune alerte n’avait été donnée, les gardes devant s’occupé de la surveillance la veille avait été exceptionnellement invité à une réunion en session extraordinaire en comité restreint sur le thème du jet de dés en communauté. Et c’est ainsi que ce matin, les paysans s’en aller vers leurs champs sans se méfier de rien, si ce n’est du temps, quelle ne fut pas leur surprise quand ils furent accueillit à coup de flèche dans la tronche, ou dans l’cul pour les plus rapide et perspicaces. Aussi, les retardataires rentrèrent aussitôt faisant donner l’alerte en ville. Thora se réveilla par réflexe en entendant la cloche sonner à tout rompre, il se frotta les yeux, il soupira et jeta un coup d’œil sur Katagena, et, relevant la tête, percevant un peu plus l’alarme il pensa quelques chose qui sonnait comme « allez mourir » puis, il se recoucha enlaçant Katagena. L’alarme appelant la milice se transforma vite en l’alarme appelant toute la population pour les plus graves urgences, mais Thora ne l’avait pas remarqué et continua de dormir.

De l’autre coté de la troposphère, Asru, entrainé par Krokein, s’étaient à nouveau éclipsés par le nuage de Krokein, dévorant le ciel pour assister à cette bataille qui s’annonçait divine, enfin pour ceux qui vont y assister, pour peu qu’ils n’aient pas l’âme sensible. Il y a peu, sur les flots torturés du Nord-est, naviguait six navires perçant les vagues au beau milieu d’une tempête…

En fin de matinée, Makyah, Sprotch, Kouika, Barbheku et Babeth se dirigeait vers Grélaga, ils étaient accompagnés de la compagnie des griffons, unité d’élite et de renom des humains. Ils volaient, à dos de griffon, ces bêtes aux corps de lions et aux ailes, têtes et serres d’aigles. Ces bêtes sont chevauchées par des femmes surtout dans un souci de légèreté et également car les femmes ont toujours mieux réussit à maitriser ces bêtes têtues et rageuses. Quelques mauvaises langues racontent que c’est pour déstabiliser un peu plus les adversaires, car elles sont en générale d’une assez grande beauté. Le voyage se déroulait plutôt bien, les deux hommes appréciaient d’être derrière ces amazones (fort peu vêtue car il faut faire corps avec les griffons) comme on les appelle, ils se collaient à elles, tout comme Kouika, qui semblait apprécier elle aussi, Makyah regardait vaguement en bas, légèrement blasé, Babeth elle, s’était serré contre son amazone et regardait aussi en bas, mais plus pour, dans un souci de partage envers les défavorisés, partager son petit déjeuner avec les gens en bas. Faut dire que le voyage à dos de griffon, ça secoue pas mal, elle ne savait pas vraiment quelle était la destination, et surtout pourquoi elle y allait, elle savait juste que ça allait durer longtemps, elle avait donc prit des livres, et de quoi colorier les dessins qui sont dedans, puisqu’elle ne sait évidemment pas lire. À l’arrivée, tout ce petit monde s’installa sur une colline non loin de la ville, la compagnie des griffons resta en retrait en attendant l’ordre, Makyah posa un orbe sur le sol, celui-ci scintilla, et envoya des boules de lumières bleus vers les yeux des personnes aux alentours, leur permettant d’avoir une vision bien plus performante et de pouvoir ne rien manquer de la bataille à venir. Le spectacle s’annonçait grandiose, ils comptaient tous se mettre le plus loin de Babeth qui fournirait sans doute son repas aux fourmis une fois la bataille commencée et le premier sang versé.

Aux abords de Grélaga, quelques hommes se préparaient, attachant leurs longs cheveux avec des bandeaux, enfilant mitaines, et chemises de lin et autre. Ils portaient de nombreux sacs et autres remplit de choses mystérieuses. Ils échangèrent quelques paroles avant de partir :

- On va leur fumer la tronche !
- Ouais ils vont rien comprendre à c’qui va leur arriver.
- Ça va saigner !
- Tu m’étonnes !
- On va leur apprendre la vie !
- Yeah !
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Eh bien en fait, pour je ne sais qu'elle raison, je la trouve très louche cette fille... J'ai l'impression qu'elle prépare un mauvais coup, mais peut être que je me plante totalement aussi XD
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
C'est vrai qu'elle est bizarre mais de là à préparer un mauvais coup je sais pas...
Sinon les elfes me font trop rire, ils sont très... Elfes je vois pas d'autre mots, en fait ils sont peut-être même trop Elfes! ^^
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Disons qu'elle est... différente ^^
Enfin vous verrez bien... *rire sadique*



Chapitre 9 : Pluie d’eau, de feu, de pierre et de fer.


Une certaine effervescence gagnait la ville, tout le monde courait dans tout les sens, les gardes baissaient les herses pour clore les accès à la ville. Juste sous une des herses, un paysan rampait, la herse était basse, mais il n’avait qu’une mince partie de son corps de l’autre coté, les gardes ne l’avaient pas remarqué, et la herse s’abattit sur son crane, le perçant de part en part, a effectivement, il voulait rentrer en fait, bon ben c’est dommage pour lui. Le maitre de la ville tentait de faire se réunir les habitants de la cité pour leur faire un vague discours sur le vif pour leur donné la marche à suivre. Katagena et Thora dormaient toujours. Mais l’effervescence avait aussi cours, un véritable mur de bouclier s’était formé chez les Elfes, trois rangs de lancier, l’arme levé attendant un signal. Derrière eux quatre rangs d’archers patientaient eux aussi, les danseurs de guerres attendaient de manière assez désordonnée en faisant quelques acrobaties, sur le coté deux rangs de cavalier brossaient leurs montures. Derrière tout ça, en hauteur, dix balistes et cinq Hommes-arbres se préparaient à canarder la ville en faisant attention aux petits zoziaux bien entendu.

Du coté des Peaux-vertes, c’est un peu plus compliqué, il y a un gros pâté de Gobelin devant, un plus petit d’Orc derrière, et encore derrière, une dizaine de Troll, et à coté une douzaine de catapulte (dont à peu près un quart ne fonctionne pas, et quelques unes qui seront amené à ne plus fonctionner au bout de quelques tirs) et une vingtaine d’Ibelieveicanfly. Au milieu de la masse verte, on pouvait voir quelques tours de siège, plus ou moins bancales, ce qui pouvait sembler être des béliers (des troncs d’arbres au sol) et des échelles.

Quant aux Nains, il faut dire que la plupart sont encore en taverne, sinon, l’organisation générale c’est ; les guerriers au milieu, et d’un coté les arbalétriers et de l’autre les arquebusiers, non pas pour une raison stratégique particulière, mais plutôt pour éviter un conflit fort probable entre les deux armes de jet pour savoir laquelle est la meilleur avec souvent démonstration. Les chars (gros machins métalliques qui avancent à peu près) sont devant les guerriers pour faire un écran aux différents tirs et jets. Un peu en arrière, les canons ajustant les réglages pour leurs tirs prochains. Pendant ce temps, le tunnel était sur le point d’être achevé, heureusement, le sous-sol de Grélaga n’est pas constitué de granit, standard, sinon ça aurait été un peu plus compliqué à creuser.

Sur leur nuage, Asru et Krokein patientait, Asru s’efforçait de ne pas boire avant le début de la bataille, pour pouvoir être en état de marcher au retour, et à coté de lui Krokein enchainait les pintes à un rythme fou. Asru regarda vers l’astre solaire :

- Bon ça commence quand ?
- Bien…*hips*…tôt j’es…*gloups*père…
- Ouais, enfin là on s’emmerde sévère…
- Tu *hips* veux *blurg* u…*goups*…ne pinte ?
- Nan, pas tout de suite, sinon l’ancêtre va encore me gaver…
- Com…*blouah*…me tu veux *hips*.
- Tiens y’a pas des mecs qui s’avancent là bas au loin ?
- Quoi ? *blurg*


Et effectivement, au loin, pour les yeux avertis, dont ceux de Asru (sauf après une pinte, ou il voit moins bien), on pouvait voir une forme en mouvement, celle caractéristique d’une troupe en mouvement suivant la formation des tirailleurs, ou deux personnes sont séparé d’une distance X (ou X est la valeur prise par une variable aléatoire modulable dans le temps entre 0 et 5 pieds), tactique de marche très connu des Orcs et Gobelins, et ignoré par les Hommes qui veulent que des formations carrées, au pas, sans un poil de fion qui dépasse, ce qui n’est ici pas le cas. Ce ne sont pas des Peaux-vertes, ni des humains, ni des Nains (ils sont assez grands), ni des Elfes (car ils ont des muscles bien visibles). Ils font partie des tribus des plaines gelées du nord, ceux que l’on nomme Barbare ou Bucherons, venu spécialement par bateaux, un contingent de trois-cent guerriers et guerrières se dirigeant vers Grélaga, l’atteignant d’ici quelques heures. Ces Bucherons sont venus car ils possèdent un sixième sens, leur permettant de savoir quand une grosse « baston » aura lieu, ils le présentent longtemps à l’avance, et dans les trois cent villages des Bucherons, des sélections commencent, les hommes et femmes qui le veulent, se réunissent dans une grande estrade de bois clôturée, et le but est d’envoyé les autres au dessus de la clôture, qui arrive au bas du dos des plus grands (sans armes, enfin juste à mains nues). Ainsi, les gagnants sont sélectionnés et peuvent marcher vers la baston.

Au centre de Grélaga, entre trois-cent et quatre-cent habitants et habitantes, vieux et jeunes, s’étaient réunis devant la tour du maitre de la ville qui les regardait depuis un balcon, il se demandait ce qu’il allait pouvoir leur dire. C’était un homme plutôt petit, les cheveux ébouriffés, mi-long, recouvert d’un bonnet de nuit vert, s’accordant à son pyjama vert aux nounours marron, un peu trop court, laissant apparaitre une parti de son bide un peu trop gros, suffisamment pour relancer le débat sur la consommation d’alcool chez les dirigeants qui passent plus de temps à la taverne qu’à leur bureau, et qu’ils font construire une taverne au bureau pour faire diversion. Il se frotta les yeux, en s’avançant vers le balcon, il tendit les bras pour faire taire cette foule pas toujours plus habillé que lui, il prit sa voix la plus solennelle possible et clama :

- Chers cons citoyens, la mort est à nos portes, une immense coalition de tous les peuples de cette île voulant notre perte, mais ils vont se frotter à la plus puissante des défenses ! Le courage des Hommes ! Ce jour est maudit ! Nous allons mourir, mais qu’il ne soit pas dis que les Hommes de Grélaga ont faillit ! L’histoire se souviendra de nous qui avons lutté, de nous qui avons tenus, de nous qui avons tué !!!! Nous allons rejoindre le Divin, mais nous allons les emmener en enfer !

La foule hurla sa joie alors que, le maitre de la ville agitait une épée en l’air, il la reposa, car c’était trop lourd pour lui et se dit à lui-même :

- C’est pas des flèches…

Puis se retournant vers la foule :

- Alors que tous ceux en âge de porter une arme se dirigent vers l’armurerie, on va leur montrer comment se battent et meurs des Hommes !!! Que les autres évacuent par la poterne sud-ouest et racontent notre sort !

C’est en tout quelques deux-cents personne qui allaient défendre la ville, les quelques miliciens et des paysans, quelques femmes, et quelques vieillards qui n’entendait plus rien, ils portaient pour les plus chanceux des épées, certes tordues, mais c’était toujours préférables au manche de balais taillé en pointe. Ils s’afféraient à consolider les herses et à tailler des pieux et préparer de quoi faire quelques barricades si une brèche était percée dans les murs. Le maitre de la ville avait courageusement gagné les murs pour emprunter la poterne.

Deux-cents Hommes contre plus de dix-mille ennemis, environ trois mille Elfes et autant de Nains, et sept-mille Peaux vertes, dont plus de cinq-mille Gobelins (bien qu’on en récence déjà mille morts ou disparu et près de cinq-cents dont on a plus de nouvelles depuis longtemps), Makyah n’avait pas fait les choses à moitié. Autant d’âmes assemblées pour s’entre-anéantir dans la plus grande boucherie de tout les temps. Le petit discours avant le combat avait aussi lieu dans les autres camps, un Elfe sur licorne s’avança, longeant les lanciers. Sans doute un des Elfe les plus majestueux, vêtu d’une tunique verte, avec des animaux brodés en fil d’or, il possédait une grande cape en feuilles verte. Sa tête était surmontée d’une tête de cerf aux immenses bois. Sa licorne était recouverte d’un grand drap vert et d’or, sa crinière était tressée et recouverte d’or, ainsi que sa corne elle aussi couverte d’or. Ça peut sembler beaucoup d’or pour ce peuple vivant de choses simple dans la nature, ils ne sont pas matérialiste, mais ce serrait plutôt un sens artistique. Enfin, pas matérialiste, je ne parle pas des femelles Elfe dans des magasins de vêtement ou de produit de beauté bien entendu. Il leva une grande lance blanche, sur laquelle tourbillonnait un fil d’or et il clama :

- À vous tous et toutes (il y a quelques femme Elfe dans l’armée, surtout des archères et des chevaucheuses de licorne, quelques danseuses de guerre, mais il y a rarement de lancière), vous qui avez été humilié, insulté, bafoué, offensé, outragé, à vous à qui on s’est moqué de vos coiffures, de vos habits de vos accointances avec les marmottes et tant d’autres choses blessantes, il est temps de se venger ! Tuons ces satanés humains qui détruisent notre nature, qui la cultive en excès, qui coupent nos arbres, qui piétinent nos fleurs… C’est assez ! La marée des Elfes les vaincra, comme la baleine avale le plancton ! Nous leur tomberons sur le dos, ce serra leur fin ! Notre flot submergera leurs défenses ! Que l’art, la poésie et le shampoing triomphe ! Et surtout, mangez des pommes !
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Du coté des Peaux vertes, un grand Orc sur sanglier parcourait les rangs, écrasant quelques Gobelins dans la foulés, son sanglier était noir couverts de motifs guerriers rouges, le crâne de la bête était couverts de plaques métalliques légères, ajoutant à la bête de nombreuses cornes, de plus, l’ensemble de son corps était hérissé de pics acérés. L’Orc quant à lui, devait être le seul à avoir une armure en bon état, certes pas uniforme, puisque le métal la composant n’était pas homogène, plus qu’une défense, son armure était plus un moyens d’attaque, puisqu’elle était hérissé de pics aux pieds, genoux, coudes, épaules et d’autres sur son casque. Il était armé d’une épée courte, mais plutôt large et dentée, et d’une hache dans l’autre main, il avait d’ailleurs un bouclier de bois, à peu près rond, sur lequel était peint une tête de mort couleur sang. Il avait dans son dos un étrange échafaudage de bois tordu qui soutenait une toile rouge avec d’étranges motifs noir dessus. Il frappa du plat de son épée sur son bouclier, encourageant les autres à faire de même puis il beugla :

- BBBBBBBBBBBAAAAAAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNN, A MORRRRRRRRT !!!!!! ET A TABLLLLLLLE !!!!!!!!!!!! Regalé vou ta d’incapables !! Tué lé tous, jusko dernié ! Grrrrrrrrrrrrrrrrraaouhhhhhh.
- Grrrrrrrrrrrrrrrrraaouhhhhhh


Répondirent de concert les autres Peaux vertes. Poussant d’autres hurlements tout autant bestial et immonde, annonçant une mort certaine, tout autant pour eux que pour leurs ennemis. Chez les courts sur patte, l’un d’entre eux s’avança, il était sur un char de bois et d’acier, tracté par un ours bruns et guidé par un autre Nain. Le Nain sur le char portait une grande barbe rousse impeccablement tressée, sa chevelure rousse formait une grande crête rousse au sommet de son crane, il n’avait pas de casque, mes ses cheveux étaient aussi dur que de l’acier. Il portait une grande cotte de maile en mithril, fierté des Nains, se suffisant à elle-même, pourtant elle était renforcée de plaques de métal serties d’or et de pierre précieuses. Il était armé de deux haches de lancé sur les hanches, d’une grosse hache, deux mains à double tranchant, dans une de ses mains il portait un grand marteau de guerre, possédant une rune de feu (pour faire des attaques enflammés) et une rune de légèreté (car un marteau comme ça, ça pèse mine de rien). Et dans l’autre main, il brandissait une énorme chope de bière, il contempla son armée prête à l’entendre, chope à la main, il hurla alors :

- Tas d’Nains béciles (le contraire de Nain docile), ils osent bafouer notre honneur en nous traitant de Nains gras, ils veulent se frotter à la puissance des Nains ? ‘continent qu’ils vont se prendre sur la caboche ! Nous sommes des Nains, capables de grandes choses. Remuez-vous, nous sommes des Nains tolérants, mais ils sont allés trop loin, on ne peut pas cracher dans une chope et la servir, c’est une honte et une insulte envers notre peuple. Massacrez-les !!! Aller, cul-sec !

Dit-il en avalant sa bière d’une traite, aussitôt imité par tous les courtauds. En parlant des Nains, leur tunnel était sur le point de s’achever, ils étaient arrivés sous la ville, ils avançaient lentement, car le sol était friable, et il fallait bien consolider pour éviter que la ville leur tombe sur le lard. D’ailleurs, à propos de la ville (j’ai bien bossé les transissions) Thora venait de se lever, à ses coté Katagena dormait toujours, il n’y avait plus d’alarme, il regarda Katagena, il déposa un baiser dans son cou et sortit du lit lentement pour ne pas la réveiller. Il alla voir ce qu’il y avait à manger, rien, à son grand regret. Il chercha les parchemins sur lesquelles Katagena lui apprenait quelques notions d’écritures (comme elle ne peut pas parler, son père à tenu à lui faire apprendre d’autre moyens de communications, bien que peu utilisé en ce temps), il trouva un avec un peu de place et inscrivit « Je partir courses, revenir après » (elle n’avait pas encore insisté sur la grammaire). Il sortit, à peine habillé de braies trouées et sales, et torse nu, il avait juste enfilé ses gants, enfin qui serrait plutôt des mitaines maintenant, et encore dire que c’en est relève plus du compliment hypocrite que d’autre chose. Il se rendit vers la boutique ou il achetait de quoi manger en générale, celle-ci se trouvait sur la route de l’armurerie, et un officier (même remarque que pour les mitaines) qui le vit passer l’ordonna de venir, n’étant pas fort réveillé et ne comprenant pas bien ce qu’il se passait il s’approcha, l’officier hurla à l’armurier en envoyant Thora dans la bâtisse à grand renforts de coups d’pieds au derrière :

- On a une nouvelle recrue à armer !
- C’est qu’je n’ais plus grand-chose moi…
- Gnéh ?
- Ah c’est Thora ! On t’a gardé ton arc, comme t’es un des seuls à savoir manié ça à peu près correctement… par contre niveau épée, je n’ai plus rien, donc j’espère que ceci ira…


Thora se demandait bien pourquoi il se retrouvait dans l’armurerie, un carquois remplit de flèche dans le dos et l’arc aussi, une pelle à la main, l’officier l’envoya vers les remparts, avec d’autres miliciens.

- Mais j’dois manger…

Déclara Thora dans un étrange réflexe, on lui jeta une pomme, qu’il mangea lentement, il manquait cruellement de sommeil et ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait, il grimpa l’escalier, trébuchant quelques fois, quelques gouttes de sang coulèrent de sa lèvre inférieur, il y passa sa langue et continua. Il regarda du haut des remparts, mais ne voyait rien, le temps s’était assombris, il regarda au pied des murs, quelques personnes s’afféraient aux alentours de ce qui semblait être une estrade. Ils ouvraient des sacs, des étuis et des mallettes, installaient ce qui semblait être de grands entonnoirs, la partie la plus large vers des tentes installé étrangement en dehors de la ville, ou quelques traine-patins en sortaient lentement. Les discussions qui avaient court sur l’estrade étaient ainsi :

- Ça va pêter l’feu !
- Ouais, l’ingé m’a dis que ça allé donner !
- Tu veux voir mon nouveaux matos ?
- Vas-y balance.
- Regarde ça, une guitare démon…
- Waouh…
- Enchantée par l’archimage Hendrix.
- Waouh…
- L’chanteur, t’es prêt à tout donner ?
- Oh yeah ! Hé hé, on voit même plus le batteur !
- Ouais, mais t’en fait pas ils vont m’entendre !
- C’est vrai qu’c’est pas d’la grosse caisse de pédale.
- Tout l’monde est prêt ?
- Ouais !!
- Batteur, le décompte !
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Au même moment, les Elfes avaient tendu les balistes et les avaient armées de trait aux pointes remplies de poix, ils couvraient les pointes d’un mélange visqueux qu’ils s’apprêtaient à enflammer juste avant d’envoyer, les Hommes-arbres ramassaient d’immenses blocs de pierre, et les archers bandaient leurs arcs (les arcs elfiques étaient suffisamment puissant pour que les flèches atteignent la ville sans qu’ils ne s’avancent). Les archers Gobelins s’étaient avancé vers la ville, ils enflammaient leurs flèches. Presque tous les Gobelin étaient avancés, disposant d’un arc et d’une arme de corps à corps. Les catapultes étaient chargées, les Orcs enduisaient les blocs de pierre d’huile inflammable. Les Trolls faisaient rôtir des Gobelins et ne semblaient pas pressé d’envoyer de rocs sur la cité. Les Nains avaient chargé leurs arbalètes, arquebuses et canons, mais ils se demandaient surtout pourquoi leurs chopes étaient vides. Les humains tremblaient, jetant un dernier regard sur leur cité, pensant à leur êtres chers, sauf Thora qui n’avait toujours pas comprit ce qu’il se passait, il leva les yeux au ciel comme pour y chercher une réponse, il fut frapper par une goutte d’eau entre ces deux yeux, il pesta, mais le ciel ne l’écouta pas, et une grande pluie tomba.

Hors de la ville, des bras se levaient, des hurlements étaient poussés, ont présentaient ses armes à des dieux qui influences les batailles. Le batteur leva ses baguettes, les frappa l’une contre l’autre en criant :

- Un, deux, trois quatre…

Alors que pendant ce décompte on pouvait entendre ailleurs :

- Feu !!!!
- Bwurrrrg !!!
- Tuez-les !!!
- Envoyez !!!
- Crevé lé tous !!!
- Accrochez vous à vos casques !!!!!!!!
- Planquez-vous !!!!


Tous les projectiles partirent pendant les quatre coups du batteur, les flèches, les carreaux, les traits de balistes, les boulets de canons, les rocs, les balles (qui tuèrent des Gobelins, car la portée n’est pas géniale et parce que ce sont des Gobelins…). Pendant cette phase de tir, deux catapultes Orcs s’étaient effondrées sur elles même avant de tirer, une s’était brisé lors du tir, faisant tombé le rocher surs les Orcs, et une autre s’était brisé lors de la tentative de recharge. Chez les Gobelins, quelques uns brulèrent lors de l’embrasement de leurs flèches. Chez les Nains, un canon avait explosé, et une poigné d’arquebuse avait explosé blessant légèrement les tireurs. Du coté des oreilles pointues, on déplorait une dizaine de flèche dans les dos des lanciers, et quelques accident impliquant des pointes de flèches et des pieds, des mains et des yeux. Un immense roc s’écrasa sur une tour de guet de la ville, au moment même ou le batteur avait finit son compte et qu’il avait frappé fortement sur sa grosse caisse, avant d’enchainé le reste de la chanson avec les membres du groupe de chevelu, la tour trembla, et s’effondra sur elle-même emportant deux archers dans sa chute. Les autres projectiles frappèrent pas toujours très précisément les murs, les rocs et boulets étaient presque tous trop courts, certains touchèrent le bas des murailles. Le groupe de métal ne reçut rien sur la tronche, et ils jubilaient intérieurement de tous ces effets visuels pour leur concert. Les flèches et carreaux quant à eux étaient à la fois trop longs et trop courts, peu d’entre eux touchèrent le haut des remparts, se brisant sur la pierre.

Asru et Makyah eurent à ce moment, sans le savoir, la même remarque pleine de sens, car tout deux, dirent avec une expression de satisfaction :

- Ahh enfin !

Thora quant à lui comprenait un peu mieux ce qu’il se passait, il vit tout ces points lumineux dans la ville, lucioles représentant toutes ces flèches s’apprêtant à bruler la ville, heureusement, la pluie limitait les dégâts internes. Il porta son regard vers l’extérieur de la ville, une nouvelle volée de flèches se dirigeait vers eux, il se colla au mur espérant qu’aucun projectiles ne détruirait sa protection de pierre. Cette volée fut plus précise, et entraina la mort de cinq Hommes, trop curieux ou mal protégés (trop gros diront les mauvaises langues). Un peu plus tard venait une nouvelle pluie de roche enflammée ou non et de ces traits de balistes qui en se brisant sur les murs font naitre d’énormes flammes qui persistent. L’une d’elle se brisa se fracassa sur un créneau non loin de Thora, brulant le chemin de ronde, la pluie ne pouvait rien contre ces feux. Les Trolls s’étaient eux aussi mit à lancer des rocs, ils les posaient au sol, l’un d’entre se tenant à coté posait son doigt bouffi dessus, et un deuxième se reculait pour prendre son élan, courait, et donnait un grand coup de pied dans ce roc, sinon, ils les lançaient directement à la main, mais c’était moins conviviale. Les rocs était cette bien plus précis, ils frappèrent presque tous les murs, et plus au niveau des créneaux, faisant volé dans tout les sens les morceaux de pierre composant les murs de Grélaga. Un des humains avait penché sa tête aux créneaux pour voir ce qu’il se passait, un boulet de canon passa au même moment, c’est ce qu’on appelle un carreau à la pétanque. Un autre, dont la protection de créneaux s’effondrait, aurait essayé de s’enfuir, mais il aurait glissé sur le roc humide et il eut finit sa chute en bas des remparts.

Thora risqua un œil par les créneaux, il vit du mouvement, un Gobelin, à porté, il allait payer se dit-il, il posa sa pelle à coté de lui, pris son arc et encocha une flèche, tira la corde jusqu’à ses lèvre et ajusta son tir, il attendit que le vent se calme, et laissa sa flèche partir. La flèche siffla, elle s’approchait du corps frêle en tourbillonnant. Juste à ce moment, un autre Gobelin s’était placé devant le premier, une torche à la main pour enflammer sa flèche, il se prit la flèche en plein cou, celle-ci le traversa et se ficha dans le poitrail du second, les tuant sur le coup. Mais le choc de la flèche avait fait échapper la torche de la main du premier Gobelin, elle retomba dans la marmite de poix pour enduire la paille de flèches afin de les enflammer. Toute la poix prit feu, mais les deux Gobelins unis par la flèche avaient eux aussi été projeté, contre cette même marmite, la stabilité chez les Peaux vertes étant réputé, il est simple d’imaginé que cette petite secousse suffit à renverser la marmite déversant une grande quantité de poix enflammé sur le sol brulant plusieurs Gobelins. Thora se leva, dressa son arc en signe de victoire et leur adressa des gestes obscènes de la main et de nombreuses railleries. Il dut se jeter contre le chemin de ronde précipitamment pour éviter un immense roc en flamme, celui-ci détruisit le haut du créneau qui abritait Thora, en passant, le roc lui brula légèrement le haut du dos et finit sa course dans une taverne, et plus précisément dans la réserve à en croire l’immense explosion et les énormes flammes qui s’en échappait. Un cri vint de nulle part :

- Ah nan pas la taverne !!!!
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
On raconte que l’auteur de ce cri se serrait jeter du haut des murs pour aller combattre, mais la dizaine de mètre séparant le chemin de ronde du sol aurait quelque peu compromis ses dessins. Sous terre, les Nains creusaient toujours, soudain l’un d’entre eux s’arrêta, il renifla, tout le monde s’arrêta, il demanda :

- Vous sentez c’que j’sens ?

Un regard entendu s’échangea entre les Nains, qui redoublèrent d’efforts, et creusèrent, creusèrent, le Nains qui semblait être leur chef fit signe de creuser en haut, il dit à deux autre Nains de détruire le tunnel, une fois cela fait, ils sortirent du sous-sol et arrivèrent dans une taverne qu’ils barricadèrent rapidement avant de s’attaquer à la réserve !

- Il est temps de faire venir la foudre !

Clama un Elfe aux servants des balistes, il s’agissait en fait de traits spéciaux, lors de l’impact, déclenche un éclaire qui tombe à l’endroit précis de l’impact. D’ailleurs une des balistes et ses servants brulèrent électrocutés cause d’une mauvaise manipulation ayant entrainé la chute du trait au sol. Lors de la volée de trait éclair, trois humains périrent, car les balistes étaient plutôt bien réglées vers le haut des remparts. Le boss Orc se dirigea vers l’arrière de son armée, et ordonna :

- Lancé les gobz qui vol !
- Boss, lé Ibelieveicanflys son chargé.
- Alors laché tout !


Le servant en chef baissa son bras, et les vingt Ibelieveicanfly lancèrent autant de Gobelins ailés dans les airs vers la cité, les Troll qui trouvèrent ce concept très drôle lancèrent eux aussi des Gobelins, mais sans ailes, et donc sans espoir de survie, mais ça n’empêche que c’est fort drôle. Mais au même moment, chez les Elfes, un lancier terrifié hurla :

- Attentions aux… POULES !!!!

La stupeur frappa les archers, qui lâchèrent leurs flèches de manière désordonné au moment même ou les Gobelins passaient devant, aucun n’en réchappa, volée la plus meurtrière pour les archers Elfes. Pour comprendre leur étrange peur de ces gallinacés, il faut savoir que les Elfes maléfiques, ou Elfes noirs font d’étranges expériences sur les poules (entre autre), le résultat est que les poules atteignent la taille des ânes, leur bec aussi long qu’une épée et leurs griffe comme des dagues, sans parler de leur goût prononcé pour le sang. Mais là, c’étaient des poules tout ce qu’il y a de plus ordinaire, il fallu un certain temps à l’armée elfique pour se réorganiser. Pendant se temps, la destruction de Grélaga continuait, les premières habitations et rues étaient recouvertes de flèches, d’immenses volutes de fumée noir s’élevaient, des incendies se propageaient au cœur de la ville. Les murailles étaient sévèrement entamées, mais aucunes brèches sérieuses n’étaient ouvertes, les habitant de la ville tentaient vainement de consolider les portions fragiles avec des poutres.

La salve de Gobelin suivante arriva assez vite, d’une part car les Gobelins volants étaient rendu fanatiques par des champignons hallucinogènes, et d’autre part car les servants des Ibelieveicanflys avait reçut un bon coup de fouet, au sens propre comme au figuré, le second déclenché par le premier. Comme ces machines étaient à la même distance de la ville que la dernière fois, les réglages étaient très vite correctes, Thora vit les Gobelins arrivés, il accrocha son arc dans son dos et reprit sa pelle en main, il avait les jambes fléchies, la pelle sur l’épaule, la tenant à deux mains :

- Alors vous voulez jouer à ça ?... On va jouer.

Quand le premier Gobelin arriva à son niveau, il tendit les bras faisant effectuer à la pelle un mouvement circulaire jusqu’à la tête du Gobelin, celui-ci repartit en arrière en couinant « Haum reuhne ». Thora tourna la tête, un Gobelin se trouvait près de lui, sur les murs s’extirpant de ses ailes. Thora accouru vers lui et lui planta sa pelle dans le ventre, elle s’enfonça remarquablement bien, il prit appuie avec son pieds sur un créneau et souleva la pelle avec le Gobelin d’un coup sec, le Gobelin retomba de l’autre coté des murs. Il le regarda tomber en marmonnant quelques mots pas très doux à son encontre, il se retourna vers le front et vit un nouveau Gobelin volant qui allait lui rentrer dedans, armes en avant. Il était trop tard pour contre attaquer, Thora bascula son torse en arrière, en gardant ses pieds au sol pour ne pas tomber, son corps forma un angle droit grossier, mais un peu trop si on en juge par le « crac » sonore qui en résultat. Le Gobelin finit sa course dans une maison en bas, et Thora tomba en arrière, mais réussit à se maintenir sur le chemin de ronde. Il resta un moment allongé, se tenant le dos douloureux, se promettant de ne plus faire ce genre de conneries, et regarda autours de lui, pour s’assurer qu’aucun Gobelin ne restait en vie trop longtemps, ou mettait en danger les défenses. Il profita de la pluie, seule douceur du moment qui lui caressait la peau, espérant qu’une flèche ou autre ne viendrait pas troubler ce petit moment de tranquillité relative.

Les Hommes se demandaient quand est-ce que tout cela finirai, ils se demandaient pourquoi eux et priaient pour leur salut, ils n’avaient pas subit trop de pertes, du fait de leur grande adresse dans le planquage aux créneaux. Les Nains se demandaient ce qu’il se passait avec leur commando, et surtout pourquoi leurs chopes étaient vides. Les Gobelins se demandait quand est-ce qu’ils allaient mourir, car c’est quelque chose d’invariable dans les batailles, les Troll se demandaient quand est-ce qu’ils allaient manger autre chose que des Gobelins. Les Elfes se demandaient s’ils étaient bien coiffés. Les Bucherons se demandaient quand est-ce qu’ils allaient pouvoir commencer à dégommer, éliminer, voir même tuer des gens. Asru se demandait quand est-ce que ça allait se régler au corps à corps, car si ça traine de trop il se prendra encore une chasse. Makyah se demandait si elle devait se débarrasser de Babeth qui était un peu gênante sur les bords, et surtout, comment. Sprotch, Barbheku et Kouika se demandaient si une (ou plusieurs) de ces chevaucheuses de griffon serraient intéressée par… euh… prendre un verre. Babeth regardait vers la ville, puis Makyah, à nouveau la ville et encore Makyah, et se demandait si elle devait demander… Le guitariste se demandait pourquoi le batteur frappait si fort et si vite. Le chanteur se demandait s’il y avait des jolies filles avec qui il pourrait boire un verre. Le bassiste se demandait ce que les gens penseraient de son petit solo qui n’était pas prévu par les autres.

Alors que tant de questions existentielles se posaient, la déferlante de feu et de fer continuait de s’écraser contre la ville. Les Gobelins résistaient de plus en plus sur les murs, réussissant même à tuer quelques humains. Hors de la ville, on attendait plus que le signal d’assaut qui ne devrait se faire attendre encore trop longtemps. C’est alors qu’un Troll, sans que les autres comprennent vraiment pourquoi, se mit à courir vers la ville…
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Je kiffe l'histoire de la pelle XD Ca me fait penser à une histoire de poele ( certains comprendrons ^^ ). Sinon bah j'aimerais bien savoir pourquoi il cours ce troll LOL
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Ah oui, la très célèbre poële à frire pliable avec option boomrang! lol!
Bref sinon j'aime bie ça bouge bien!
Perso, j'adore Asu et les elfes ils sont vraiment trop! ^^
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Re: Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
Eh bien vous allez savoir pourquoi le Troll court Smile
Par contre le chapitre 11 n'est pas encore finit donc à partir de maintenant ça va prendre un peu plus de temps pour que je poste...



Chapitre 10 : La brèche, où un hérisson peut en cacher un autre.


Le Troll continuait de courir, sans que personne ne comprennent pourquoi, les autres Trolls regardaient vers l’endroit où il courait, montaient sur les rochers ou était le Troll mais en vain. Il courait tout droit, sans s’arrêter ni ralentir, écrasant fourmilières, fleurs, bosquets et détruisant quelques arbres pour le plus grand regret des Elfes qui versèrent quelques larmes. Le boss Orc vint aux nouvelles, pour connaitre la cause de ce manquement aux ordres, (chose qu’il détestait particulièrement, mais avec les Trolls, il le tolérait), mais n’eut pas plus de réponse. Les hypothèses spéculatives sur la raison de cette course sont pour l’heure : « Que le Troll a une meilleure vue que les autres, qu’il est plus stupide, qu’il est suicidaire, ou qu’il a envi d’en découdre, ou qu’il en avait marre de la musique puisqu’il courait dans leur direction » on exclu la faim qui est forcément présente en chaque Troll.

Du coté de la ville, on ne voyait pas encore le Troll à cause du temps tout de même bien sombre, et qu’avec la pluie on évitait de regarder loin car c’est toujours à se moment qu’on se prend la plus grosse goutte de la création dans l’œil. En bas de murs, le guitariste du groupe de musique déplaça le cristal de puissance avec le pied sur la rune « wha-wha » puis, le chanteur regardant l’assistance clama :

- Aller j’veux toutes les mains en l’air pour celle là ! … Ouais ! j’vois qu’vous êtes là ce soir !!!!

Il pointa les Gobelins qui avaient tous les bras en l’air, mais eux, étaient heureux de voir ce Troll, à l’air décidé courir vers la cité, pensant que pour une fois ce serrait pas eux en première ligne. Le chanteur fit signe au guitariste de commencer, il ne se fit pas prier, faisant glisser ses doigts sur le manche avec une grande dextérité. Ils levaient leurs armes pour acclamer le Troll, et, ils le pensaient, le reste de l’armée. Mais, leur enthousiasme fut bien entamé, lorsque le Troll traversa leurs rangs dispersés, provoquant plusieurs morts et une grande panique. Ce moment coïncida avec l’effondrement d’une tour de siège Orc sans qu’on sache vraiment pourquoi, bien que certains témoins affirment avoir vu un pic-vert donner quelques coups de bec dessus, ainsi que l’explosion d’un autre canon Nain. Le chanteur qui n’avait pas encore commencé à chanter, vit la déconfiture des Gobelins et dit :

- Hé ! La chanson n’est pas finit, alors on r’lève les mains aller !

La course du Troll n’était pas passée inaperçue en haut, d’ailleurs Asru, qui l’avait vu le premier déclara à son compère de beuverie :

- Ça y est ! Ça va commencer !
- Ouais *hips* p’têtre bi*gloubs*en, bon *hips* vais m’*blurp*r’prendre une bière !
- Ouais, moi aussi tiens. Mais tu ne devrais pas lancer un dégrisage rapide ?
- Mouais *glups*…


Les remous entrainé par le Troll chez les Gobelins provoquèrent une ‘marave’ qui se solda par près d’une centaine de morts, ils sont petits, mais ils font les choses en grand… Sur les murs de Grélaga, manifestement, on avait remarqué le Troll qui courait vers la ville puisque quelqu’un beugla :

- Trooooooooooooooooooooooll !!!!!!!! Arrrrrrrrrrrggg. *bam*

On supposera qu’il s’est prit une flèche entre temps, presque tout les Hommes aux créneaux se retournèrent à ce moment, (certains étaient occupé avec les Gobelins ou priaient leurs mères, et certains avaient un peu de mal à décider de leur mouvements pour des raisons diverses, la flèche dans l’œil étant une des meilleure). Thora, qui venait de faire passer un Gobelin… PAR-DESSUS L’TROISIEME CRENEAUX… (Euhh pardon) grâce à un coup de pelle magistral regarda à l’horizon craignant une charge massive de tout les Trolls, fut soulagé de voir qu’il n’y en avait qu’un. Il se rapprocha d’un groupe d’archer qui bandait leurs arcs et leur dit :

- Ne tuez pas ce Troll, il ne vient pas combattre, il va simplement passer tout droit pour chercher quelque chose…

Thora regarda la trajectoire du Troll et la prolongea…

- Voyez le troupeau de vaches là-bas, ben c’est pour ça qu’il court, j’ai déjà vu un Troll dans cet état quand j’étai milicien, croyez moi, il va sans doute sauter au dessus de la muraille ou l’escalader j’en sais rien, certains Trolls sont étonnant, et détruire quelques maisons avant de ressortir. Bon j’vous laisse, j’vais aider les mecs à l’escalier.

Thora avançait vers un des escaliers, que les Gobelins tentaient de descendre, mais le bas était protégé par plusieurs miliciens formant un mur de boucliers et de lances. Puis étrangement ses mots lui revinrent en mémoire « détruire quelques maison » il stoppa net et se retourna vers la ville, oubliant toute prudence, il recalcula la trajectoire et blêmit :

- Katagena…

Puis il hurla :

- Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

Il couru vers l’escalier que tentaient de prendre les Gobelin, deux d’entre eux étaient remonté pour voir l’origine des cris, ils se mirent en position pour l’attendre. Thora prit sa pelle à deux mains et se prépara à frapper, la pelle vers l’arrière sur son épaule, pour un coup rotatif. Les deux Gobelins d’un commun accord, firent comme les humains, puisque ça semblait être une bonne technique de défense, mais ils se rendirent comptent qu’avec leurs deux épées cassées, la défense impénétrable n’était pas au point, ils se regardèrent, rongés par la peur. Thora en profita pour envoyer son coup avec une telle force que les deux Gobelins décolèrent. Thora aussi décolla, le coup avait été si puissant, qu’il tourna sur lui-même toujours ne courant et vola donc dans l’escalier, le tout en une vrille piquée remarquable. La pelle retomba en première sur l’escalier, et Thora retomba assit sur le morceau métallique, dévalent l’escalier, il se cramponna au manche, releva les jambes craignant le pire si elles touchaient les marches. Il était secoué à chaque marche et descendait en aveugle puisqu’il tournait le dos au bas de l’escalier, il essayait d’ailleurs de changer de sens car il se souvenait vaguement qu’il devait y avoir des Gobelins. Le profond choc qu’il ressentit dans son dos et le couinement aigu qui s’en suivit ne fit que confirmer ses doutes. Au troisième Gobelin renversé, il arriva à se retourner suffisamment pour voir dans le sens su mouvement, il propulsa un quatrième Gobelin avec ses jambes pendant sa rotation. Les deux Gobelins les plus avancé s’étaient retournés, mais Thora arriva trop vite et enfonça ses pieds dans leurs têtes. Par contre, Thora vit les pointes acérées des lances de la milice qui ne semblaient pas se levé, dans un réflexe salvateur, enfin surtout qu’il s’interdisait de mourir avant d’avoir sauvé Katagena, il abattit son pied (de la jambe dirigée vers la ville) sur une des marches, il s’envola en faisant une nouvelle vrille, il passa au dessus des lances et s’écrasa sur le sol légèrement boueux un peu plus loin.


Dernière édition par loup_alpha le Mar 11 Aoû - 18:44, édité 1 fois
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Mwahaha (un titre plein de sens pour un récit plein de...)
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